Mary PAR Zafrec

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il y a 13 ans

Mary et moi sommes mariés depuis maintenant quelques années et vivons un bonheur tranquille et sans nuage. Mary est infirmière libérale. Jeune femme timide et réservée, comme beaucoup de femmes, elle est romantique. Pour elle je suis l'homme de sa vie, ce qui me flatte, mais coupe court à tout phantasme. Comme elle me dit souvent, je veux que tu me fasses l'amour mais je ne veux pas que tu me « baises ». Pour elle la nuance est d'importance.

 

De plus, je ne sais pas pourquoi, malgré son 1,54 m et ses 45 kg, son 85 C de poitrine et son 36 de taille de vêtements, elle se trouve sans intérêt. Elle s’habille de façon classique, ni string, ni mini jupe suggestive, des sous-vêtements blancs, c'est ce que je préfère, des jupes amples et des corsages sages. Vous voyez une jeune femme saine pour accompagner une vie saine.

 

La petite histoire que je vais vous raconter n'est pas fantastique en termes de débauche mais c'est la première aventure érotique de Mary, les premiers pas pour vaincre sa timidité.

 

Nous habitons dans un petit village de Provence et comme tout le monde nous avons un cercle d'amis. Le plus ancien s'appelle Bernard. Il y a plus de dix ans que nous nous connaissons. Nous nous sommes mariés presque à la même date et avons toujours entretenu des relations amicales avec lui et avec sa femme. Aussi il vient souvent manger à la maison surtout quand Karine sa femme s'absente pour quelques jours dans sa famille.

 

C'est donc tout naturellement que ce soir-la, Bernard vint dîner à la maison. Une soirée simple, entre amis, sans arrière-pensée. Apéritif et repas dans la bonne humeur, chacun racontant les évènements des dernières semaines, les dernières nouvelles des amis communs, les petits problèmes de couple. Pourquoi ai-je parlé de la timidité de Mary ? Pourquoi ai-je mis ce sujet dans la conversation ? Toujours est-il que Bernard en profita pour taquiner ma femme.

 

  • Pourquoi es-tu si timide ? Tu rencontres du monde toute la journée !

 

  • Ce n'est pas pareil, dans le cadre professionnel tout va bien, mais avec les inconnus et même parfois avec les amis, je me trouve sans conversation et ne présente aucun intérêt.

 

  • Je rêve, repris Bernard, et Karine qui envie ton aisance, tu caches bien ton jeu.

 

Et moi de surenchérir : même physiquement, elle n'est pas sûre d'elle. Pourtant ce qui est étrange c'est qu'à la plage, elle n'hésite pas à enlever son soutien gorge et à montrer ses seins, mais ici à la maison ou dans le jardin, elle ne met jamais de mini jupe ou de short très court.

 

  • À la mer, tu vas sur des plages désertes ?

 

  • Non, nous allons aux Saintes Maries de la Mer, assez loin sur la plage, mais il y a toujours un peu de monde.

 

Et moi d'ajouter : souvent les gars se redressent quand tu vas te baigner, ils t'admirent et j'en ai vu plus d'un manifester une émotion certaine si tu vois ce que je veux dire.

 

  • Que tu es bête, ils ont autre chose à faire que de regarder une petite bonne femme comme moi.

 

  • C'est presque insultant pour moi ce que tu dis, ça veut dire qu'il n'y a qu'une petite femme insignifiante qui peut m'aimer.

 

Bernard, un grand sourire aux lèvres, se dégageant un peu de la table et lui tendant la main lui dit : Il faut faire quelque chose pour te décomplexer, viens près de moi. Mary, ne comprenant pas ce qu'il veut faire, se lève et s'approche de lui. Il lui saisit la main et la tirant vers lui, l'attire sur ses genoux.

 

  • Alors, c'est si terrible que ça d'être sur les genoux d'un homme ?

 

  • Mais Bernard, toi ce n'est pas pareil, tu es un ami !

 

  • Donc, ça te ne fait rien d'être sur mes genoux ?

 

  • Non !

 

  • Bien, pose ta main dans ma main.

 

Mary s'exécute et pose sa main dans celle de Bernard.

 

  • Est-ce que cela te trouble ?

 

  • Non, pourtant tu as la main chaude et douce

 

  • Donc tu es assise sur les genoux d'un homme qui n'est pas ton mari, tu as ta main dans la sienne et ça ne te fait rien !

 

  • Je suis désolée.

 

  • Si je pose ma main sur ton genou, ce n'est pas grave, un genou ne porte pas à conséquence !

 

  • !!!!

 

  • Si je remonte un peu ta jupe, tu ne m'en montres pas plus qu'à la plage !

 

Imperceptiblement ma gorge s'assèche et le regard de Mary change.

 

  • Arrête Bernard, s'il te plait.

 

  • Pourquoi puisque ça ne te fait rien, montre-moi mieux tes jambes ! Et ce faisant sa main remonte le long des cuisses de Mary. Sa main chaude et douce glisse sur la peau soyeuse et bronzée.

D'un geste réflexe, ma femme tire sur le tissu pour corriger la position, mais Bernard a laissé sa main en place et fronçant les sourcils comme pour la gronder lui dit : Et bien on se rebelle.

 

  • Non Bernard arrête, ça me gêne.

 

  • Qu'est-ce qui te gêne, que je découvre tes jambes alors que sur les plages tu montres bien plus, d'être sur mes genoux alors que nous ne faisons rien de mal ou que Roger te voit près de moi ? Ce n'est qu'un jeu pour te montrer qu'il ne faut pas avoir inutilement peur !

 

  • Je sais bien que ce n'est qu'un jeu !

 

  • Alors je te propose une chose pour te détendre, et se tournant vers moi,

 

  • Va chercher une cravate.

 

Je m'exécute et saute jusqu'à l'armoire et revient avec l'objet demandé. Bernard me demande alors de bander les yeux de Mary.

 

  • Comme cela tu ne nous verras pas et tu ne craindras pas nos regards. Passe ton bras autour de mon cou.

 

Mary obéit et pour montrer qu'elle sait jouer, se penche et pose un gros baiser amical sur la joue de notre ami.

 

  • Très bien, commente Bernard passant son bras gauche autour de la taille fine.

 

Se tournant vers moi il me fait un clin d'œil de connivence et replonge sa main libre sous la jupe et doucement du bout des doigts monte et descend le long de la cuisse, laissant à chaque passage le tissu un peu plus haut. Bientôt, je peux deviner la fine dentelle du slip blanc de Mary. Je ne peux m'empêcher de lui dire qu'elle est très belle comme cela. Mais Bernard avisant le corsage, abandonne les jambes fines et monte vers le col du chemisier. D'un geste preste, il dégrafe un puis deux et enfin le troisième bouton.

 

Les joues de Mary sont maintenant roses, sa respiration se fait haletante, soulevant sa poitrine. Elle est visiblement l'objet d'un trouble qu'elle ne veut pas avouer. Du bout des doigts, Bernard écarte les pans du chemisier, laissant apparaître un soutien-gorge pigeonnant bien rempli avec les aréoles que l'on devine à la limite de la dentelle.

 

  • Arrêtes, murmure dans un souffle ma femme, Roger dis lui d'arrêter.

 

  • Mais ma chérie, qu'est-ce qui te choque, tu en montres toujours moins qu'à la plage, à moins que tu ne sois troublée de te sentir aussi près de Bernard.

 

Mary se mord les lèvres pour ne pas avouer que son sexe lui fait mal depuis quelque temps, que ses lèvres sont gonflées et que bientôt Bernard et moi allons sentir le parfum fort de son plaisir qui l'humidifie. Pour Bernard je ne sais pas mais moi j'ai le cœur qui ma tape à grands coups dans la poitrine et mon sexe qui me fait mal tellement il est raide.

Me levant, je viens derrière Mary, l'embrasse tendrement dans le cou pour la rassurer, puis je glisse mes mains dans son dos et à travers le tissu de son corsage, je dégrafe l'attache de son soutien-gorge. Les bretelles le retiennent, mais ses seins se sentent libres dans leurs corbeilles de dentelle. Contournant ses hanches, mes mains longent le ventre plat, remontent, glissent sous la lingerie et empaument ses rondeurs fermes. Sous les yeux de Bernard mes doigts jouent avec les tétons tendres qui sont tout redressés. Mary bascule la tête en arrière contre l'épaule de notre ami et me supplie

 

  • Roger, arrête s'il te plait.

 

Ne tenant pas compte de sa supplique, je poursuis mon titillement et remonte les seins de ma femme, juste à quelques centimètres de la bouche de Bernard. Il penche un peu la tête, tire la langue et à petits coups, lutine une pointe rose avant de la saisir entre ses lèvres et la sucer doucement.

Mary ne dit plus rien, le ventre creusé, les seins gonflés, les narines pincées, la respiration saccadée parlent pour elle.

La main droite de Bernard est redescendue vers les cuisses et ses doigts viennent au contact de son slip. Délicatement, il dégage et soulève le bord du tissu. Je peu deviner quelques poils de sa toison. Une phalange glisse sous la dentelle, dans un soubresaut Mary sent le contact contre ses lèvres gonflées. Le doigt a rencontré l'humidité chaude du sexe de ma femme. Il glisse imperceptiblement, une deuxième phalange suit du deuxième doigt complet. Je devine sous la dentelle le mouvement des doigts curieux, la main qui plonge plus avant, j'entends aussi le bruit qu'ils font en allant et venant de plus en plus profondément. Mary finit par écarter les cuisses. Ses doigts crispés sur l'épaule de Bernard.

Pour ma part je caresse toujours les seins de Mary, les offrants toujours à la bouche gourmande de notre ami.

Me tournant légèrement je pose ma bouche contre celle de ma femme et l'embrasse avec passion. Son baiser ne trompe pas, elle me donne les mêmes lorsque nous faisons l'amour. Je plonge ma langue, nos salives se mélangent. Dans un souffle je lui murmure à l'oreille :

 

  • Embrasses Bernard.

 

Sans plus réfléchir, elle l'attire vers elle et je peux voir en très gros plan sa bouche ouverte chercher l'autre bouche, leurs lèvres se trouver et leurs langues se goûter dans le bruit de leur souffle court. Leurs lèvres s'écrasent et se scellent.

Le bassin de ma femme ondule pour mieux sentir les doigts qui la fouillent. Nerveusement, elle le projette en avant, ses cuisses se referment sur la main fouineuse, la retenant prisonnière.

Dans un souffle Bernard me murmure en nage : j'en peux plus.

 

  • Soulèves-la dans tes bras, lui dis-je.

 

Sans vraiment comprendre ce que je veux faire, Bernard attrape Mary sous les cuisses et se soulève. Prestement je défais le plus rapidement possible la ceinture de son pantalon et d'un seul geste, je le fais glisser ainsi que le slip. Un sexe magnifique (bien plus long que le mien) apparaît.

Bernard se repose sur la chaise et, guidé par moi, redépose sur ses genoux Mary à califourchon face à lui.

Avec précaution, du bout des doigts, il saisit la dentelle du slip et tire sur le coté pour dégager le sexe de ma belle, il guide son gland juste entre les lèvres trempées. Je les vois s'écarter au passage du gland gonflé. Mary sent cette présence, bien que les yeux toujours bandés, elle sait bien que ce sexe n'est pas le mien, elle sait aussi que sa morale réprouve ce qu'elle fait mais que tout son corps désire cette pénétration. Elle a passé ses mains autour du cou de Bernard pour mieux se retenir et lentement se laisse peser sur le membre qui envahit son ventre. Quand elle le sent tout au fond d'elle, elle se relève lentement puis relâche la traction de ses bras pour mieux redescendre le long de ce pieu qui vient buter au fond d'elle.

Je n'en peux plus de voir ainsi ma femme et mon meilleur ami se donner du bonheur. Pas de jalousie dans ma tête en feu, une simple envie de partager ce moment.

Me plaçant derrière Mary, je fais glisser mon pantalon et mon slip, et de nouveau j'attrape ses seins, que je malaxe et offre de nouveau à la bouche de Bernard. Mon sexe frotte dans le dos de ma femme. Je me masturbe contre elle, le nez humant le parfum de ses cheveux.

Pour aider Mary à mieux s'empaler sur lui, Bernard saisit notre maîtresse commune sous les fesses. Il apprécie la fermeté de la chair, il vient chercher du liquide d'amour dans le sexe qu'il pilonne et glisse son doigt vers l'œillet rose niché entre les fesses de Mary. Les deux mains empaument les rondeurs parfaites sauf un majeur qui vient caresser l'entrée secrète de son petit cul. Insistant doucement, le doigt finit par franchir l'entrée serrée et s'enfonce au rythme de ma jeune femme.

 

Mon cher Bernard est magnifique, le nez entre les seins que je lui offre, mais que la chevauchée de Mary l'empêche de garder dans la bouche, il s'applique à maintenir la cadence déchaînée que lui impose notre fragile amante.

Mary est émouvante, toujours les yeux bandés, toute débraillée, le chemisier grand ouvert et sa jupe retroussée très haut, tout le corps secoué comme un condamné sur sa chaise électrique. Le halètement rauque qui sort de sa gorge exprime mieux que tous les mots de la terre son plaisir sans limite ni morale.

 

Les doigts de Bernard s'enfoncent profondément dans la chaire tendre des fesses de Mary, ils se crispent, le majeur complètement enfoncé dans son cul, sa respiration ressemble à un rugissement et se met à l'unisson de ma femme. Mon sexe n'en peut plus de frotter, je vais exposer, je tente une dernière fois de me contrôler mais mes deux complices se tendent encore plus fort, crient encore plus fort et je sens Bernard qui propulse son sperme au fond du ventre de Mary en même temps que je propulse le mien dans le dos de mon amour.

Pendant de longues secondes nous continuons notre danse au ralenti pour nous vider complètement. J'enlève alors le bandeau de Mary qui me sourie, radieuse, trempée par la transpiration, des gouttes de sueur perlent sur ses seins. Elle presse Bernard contre sa poitrine. Il en profite pour lécher les gouttes de sueurs qui ruissellent sur les bouts roses. Mary se tourne vers moi et me remercie comme si je lui avais offert un bijou.

Quelques instants plus tard, nous nous sommes retrouvés sous la douche, Bernard et moi savonnant avec soin notre Mary adorée. Et c'est propre dans les moindres recoins et parfumée que nous avons regagné notre chambre. La nuit fut pleine de caresses, de baisers, de pénétrations.

 

Mary nous accueillit avec tendresse dans son sexe, dans sa bouche et dans son derrière, ensemble et séparément. Bernard et moi, nous l'avons couvert de baisers, l'avons embrassé sur tout le corps, nos langues ont pénétré sa bouche, son petit cul et son sexe, elles ont couru tout le long de son corps avec délice.

Au petit matin, Mary nous servit le petit déjeuner nue dans une chemise vaporeuse. Nous en avons profité pour la caresser encore et faisant glisser une bretelle nous lui avons pris chacun un sein que nous avons longuement sucé et pincé. Puis après un dernier baiser d'amant à chacun d'entre nous, elle nous dit :

 

  • Vous m'avez fait passer une merveilleuse nuit, et je vous en remercie tendrement.

 

Bernard, ce sera notre secret à nous trois. Par amitié pour Karine, il ne faudra plus recommencer.

Mary s'approcha de Bernard et l'embrassa une dernière fois comme on embrasse un amant.

Puis se tournant vers moi, elle me souffla : Merci mon amour, merci pour tout.

 

Nous avons tenu promesse, l'amitié est à ce prix.

 

Mary et moi, nous avons un cercle d'amis fidèles.

Ils organisent, de temps à autre, des soirées soit à thème, soit musicales, soit simplement autour de la piscine. La dernière soirée à été organisée chez le couple le plus éloigné de chez nous.

 

Mary, comme souvent, ayant des clients à soigner tard, il fut convenu que chacun prendrait sa voiture. La soirée fut chaleureuse et sans surprise. Que des gens installés dans la vie, amis de longue date, complices et fraternels.

Après les retrouvailles, l'apéritif et le repas, les guitares sortirent de leurs étuis et les chansons furent reprises en chœur, entre deux histoires plus ou moins lestes.

Une bonne soirée d'été.

Vers minuit, Mary, qui doit travailler tôt le lendemain matin, vient me signaler qu'elle rentre se coucher.

Une bonne quarantaine de kilomètres à faire.

Il fait très chaud, malgré l'heure tardive.

10 km après être parti de chez nos amis, le ciel qui s'est couvert de gros nuages est déchiré d'un éclair qui éblouit Mary.

Il faut rentrer rapidement.

Les paupières sont lourdes, la nuit est noire et l'orage qui menace ne la rassure pas.

Le temps de parcourir 5 nouveaux kilomètres et les vannes du ciel s'ouvrent, un déluge inonde la petite voiture de ma femme et la route de Provence si jolie par beau temps.

Bientôt, à la sortie d'un virage, elle doit franchir un pont.

Trompée par l'eau qui fait tout briller, la jeune femme sert un peu trop sa route sur la droite.

Un choc, la voiture est violemment secouée.

 

-Zut, il y avait un trottoir !

 

Mary parvient à redresser sa trajectoire, mais le volant tire d'un côté et le pneu fait un flop flop étrange dans la nuit.

Elle est obligée de s'arrêter sur le bas-côté de la route.

Quelques instants pour se remettre de l'émotion, réaliser qu'elle est au milieu de nulle part, qu'il tombe des trombes d'eau et que bien sûr elle n'a ni de parapluie ni lampe.

Il faut quand même aller voir les dégâts.

Prenant son courage à deux mains, elle se jette hors de la voiture, fait le tour, essaie d'évaluer le sinistre. Elle aperçoit sa jante de travers et le pneu à plat.

Elle n'est pas franchement en meilleur état, les cheveux plaqués sur la figure et sa fraîche tenue d'été, corsage et jupe légère trempés, et ses petites chaussures enfoncées dans la boue.

Découragée et fatiguée, elle va pour se mettre à l'abri dans sa voiture quand un faisceau lumineux balaie la route et vient l'éblouir. La voiture s ‘arrête à quelques mètres de ma jeune femme et la voix d'un jeune homme l'interpelle dans la nuit.

 

-Vous êtes en panne ? On peut vous emmener quelque part ?

 

Mary s'approche, elle est au bord des larmes.

 

-Merci, si vous pouviez me rapprocher, ce serait gentil.

 

La portière arrière s'ouvre, elle monte rapidement sans attendre plus de précision. Après quelques instants, elle se familiarise avec la semi-obscurité. Il y a 3 personnes dans la voiture, 2 hommes et une femme qui semblent assez jeunes.

 

-Vous n'êtes pas Madame Mary ? S’entend-elle dire.

 

Cette voix lui dit quelque chose. Elle regarde mieux son interlocuteur. Elle reconnaît Pierre, le fils de la personne qui lui fait le ménage à la maison. De le reconnaître la rassure.

 

-Que faites-vous à une heure pareille sur les routes, lui demande-t-elle ?

 

-Nous revenons de boîte et nous allons finir la soirée à la maison entre amis. Vous voulez vous joindre à nous ?

 

C'est gentil, mais je suis fatiguée et je dois me lever tôt demain matin.

Tout en disant cela, elle plonge la main dans son sac, fouille, cherche et ne trouve pas.

 

-Vous avez perdu quelque chose ? demande Pierre ?

 

-Mes chefs, je ne sais pas ou elles sont ?

 

-Ce n'est pas grave, vous appellerez votre mari de la maison et il viendra vous chercher.

 

Mary est contrariée, mais elle n'ose pas demander de faire demi-tour. Elle s'enfonce dans son siège et se calant mieux, essaie de se détendre et de se réchauffer. L'arrêt du moteur réveille Mary. Ils sont arrivés chez Pierre qui habite une maison isolée en dehors du village. La pluie tombe toujours, aussi tout le monde se précipite dans la maison. Une douce chaleur règne. Pierre va chercher une serviette, et chacun de s'essuyer.

Mary découvre alors ses compagnons. La jeune femme doit avoir la trentaine, souriante, mignonne comme dirait son mari. Le troisième personnage est un peu plus vieux, pas très grand mais des mains très fines, comme un pianiste.

Pierre fait les présentations : Lise et Laurent.

 

-Et un téléphone. Vous avez le numéro de vos amis ?

 

  • Ah non, je l'ai à la maison et ils sont sur liste rouge.

 

-Je crains fort que vous deviez passer le reste de la soirée avec nous ! Lui dit Laurent l'air mi-désolé et mi-souriant.

 

Et se tournant vers Pierre : Si tu nous servais quelque chose à boire !

 

-OK, un petit remontant pour tout le monde ? Et il se dirige vers un meuble bas empli de bouteilles, sort un vieux rhum et verse 4 verres.

 

Se tournant vers Lise, il lui dit : Conduit Mary dans ta chambre et trouves-lui des affaires sèches.

Les deux jeunes femmes s'esquivent quelques instants.

Dans la chambre, Lise ouvre grand l'armoire et propose à Mary de choisir ce qu'elle préfère. Son choix se porte sur un ensemble d'été à fleurs.

 

-Je peux ? demande-t-elle.

 

-Bien sûr, si c'est à votre taille.

 

Mary déboutonne son corsage et tombe sa jupe. Elle finit de s'essuyer avec la serviette qui ne l'a pas quittée.

Lise la dévisage, la taille est fine, les jambes sans défaut, fines et les chevilles déliées, la poitrine ronde, ferme et haut placée dans son soutien-gorge à balconnet presque trop petit.

 

-Vous êtes très belle, ne peut s'empêcher de dire Lise.

 

Le compliment touche Mary qui du coût regarde mieux sa compagne.

 

-Vous êtes très bien aussi, d'ailleurs regardez nous avons la même taille, dit-elle en finissant de s'habiller.

 

Les deux jeunes femmes se sourient et retournent vers le séjour.

Pierre et Laurent les attendent et tendent à chacune un verre ambré et parfumé.

 

-À nos santés, dit Laurent en levant son verre.

 

-À nos santés, répondent les autres, d'une seule voix.

 

Mary ne boit pas beaucoup en temps ordinaire, aussi le moindre apéritif ou digestif lui tourne la tête. Or le rhum est quand même ce qui se fait de plus traître. Mais elle se sent bien et doucement, en petites lampées, elle se régale de ce verre.

Laurent, qui semble un habitué de la maison, va vers le fond de la pièce et, choisissant minutieusement dans une pile de CD, met une musique douce et planante, comme irréelle.

 

-Prenez un fauteuil, dit Pierre à Mary. Tout en s'asseyant sur le large canapé en face d'elle.

Lise et Laurent venant le rejoindre.

La musique les berce. Mary se sent à l'aise avec ces inconnus. Oui, même Pierre, ce n'est pas parce qu'il est le fils de sa femme de ménage qu'elle peut dire qu'elle le connaît. Elle les dévisage, assis tous les trois devant elle, ils sont pas mal, se surprend-elle à penser. Pierre fait le plus jeune, presque encore adolescent, Lise, toujours les yeux rieurs, fraîche et rose, trônant entre ses deux compagnons, et enfin Laurent. Le plus mur, le plus homme, de ces hommes ou il doit être bon de se blottir dans ses bras.

Justement, sortant un petit paquet de sa poche, Laurent commence à préparer une cigarette.

 

-Pourquoi ne les achetez-vous pas toutes faites, s'étonne Mary !

 

-Parce que je préfère les préparer à ma façon, répond-il avec un petit plissement au coin des yeux et un petit sourire en direction de Pierre. Vous en voulez une ?

 

-Je ne fume pas. Mais vous pouvez fumer si vous voulez.

 

-Vous devriez pourtant essayer lui répond doucement Laurent, tout en tirant une première bouffée, c'est un tabac particulier qui sent très bon et qui permet de bien se détendre.

Ce disant, il se lève, s'approche de Mary et lui tend la curieuse cigarette. Le geste est prévenant, la main longue, fine et élégante.

 

-Alors juste une bouffée, pour vous faire plaisir.

 

-Vous allez voir, ça va aussi vous faire plaisir, répond Laurent.

 

Sans bien réaliser, elle prend la cigarette, la porte à ses lèvres, aspire la fumée et la rejette aussitôt.

 

-Il ne faut pas faire comme cela, respirez bien la fumée, avalez-la bien, gardez là le plus longtemps possible et rejetez-la par le nez, lentement.

 

Mary s'applique, la tête lui tourne un peu. Encore une fois, lui dit la voix chaude de Laurent.

La musique bourdonne dans ses oreilles, elle tire encore sur la cigarette, penche la tête en arrière et ferme les yeux pour mieux apprécier la sensation qui l'envahit. Elle se cale au fond du fauteuil, les bras sur les accoudoirs, la tête appuyée sur le haut dossier. Les yeux mi-clos elle se sent flotter.

 

En face le trio s'est recomposé. Ils semblent parler à voix basse, Lise un peu fragile entre ses deux amis. Pierre à passé son bras autour des épaules de sa voisine et doucement se penchant vers elle, lui pose un baiser sur les lèvres.

C'est donc sa petite amie, pense confusément maintenant Mary, dans son nuage.

Le couple est tendre, et le baiser se fait plus appuyé. Lise, caressant la joue de Pierre dans un geste câlin, plonge sa langue entre les lèvres entrouvertes.

 

Mary, la bouche soudain sèche, se surprend à être troublée par cette scène somme toute banale de nos jours.

Laurent les regarde sans rien dire, comme un protecteur.

Pierre, quittant la bouche de Lise, se penche à son oreille et lui murmure quelque chose tout bas.

Se tournant vers Laurent, la jeune femme le regarde dans les yeux, prend sa tête entre ses mains et baissant les paupières l'attire contre sa bouche. Laurent ne semble pas surpris, enlaçant Lise par la taille, il l'attire contre lui et plonge sa langue dans la bouche offerte.

La situation surprend Mary, son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine, une chaleur fiévreuse envahit le bas de son ventre, sa respiration lui manque.

 

Pierre, profitant que Lise lui tourne le dos, l'embrasse dans le cou et passant ses mains autour de sa taille, remonte jusqu'à sa poitrine, empaume les seins à travers le tissu et les caresse.

Sous l'assaut, Lise se cambre. Deux doigts font sauter un bouton de son corsage et glissent sous le tissu. Bientôt c'est la main tout entière qui disparaît. Mary devine sous le linge les seins pétris fermement, dans leur coquille de dentelle.

Laurent, venant à l'aide de son ami, défait les autres boutons et écarte les pans du chemisier.

Pierre glisse sa main droite dans le dos de Lise, détache la fermeture du soutien gorge qui reste presque en place, soutenu par les bretelles. Ses deux mains, caressant le ventre de Lise, remontent et reprennent possession de sa poitrine qui est plus généreuse que Mary l'aurait cru.

Sa peau est blanche laiteuse, les doigts qui lui pétrissent la chaire tendre, jouent avec la pointe rose dressée aux larges auréoles.

 

Laurent, la bouche toujours collée à celle de la jeune femme, pose ses mains sur ses genoux et lentement remonte, faisant glisser la toile légère de la jupe, frôlant la peau de plus en plus délicate au fur et à mesure que la caresse se rapproche des cuisses. Il n'est pas pressé. Il prend son temps, écarte les doigts pour mieux sentir la chaleur de la chair. Il arrive maintenant en haut des jambes, découvre la fine culotte, petite tache blanche dans la peine ombre.

Lise écarte les cuisses pour mieux s'offrir. Les mains toujours en haut des cuisses, Laurent glisse ses deux pousses sous la dentelle, rencontre les lèvres gonflées de son sexe, perçoit l'humidité qui y règne, appuient doucement, un sur le clitoris, tournant lentement dessus en maintenant la pression, l'autre pénètre en de lentes reptations dans le sexe, avançant de plus en plus profondément.

Mary, toujours dans son petit nuage qui embrume son esprit, regarde la scène qui se déroule devant elle. Est-ce un rêve ou la réalité. Bien qu'à trois mètres du canapé, elle ressent toutes les sensations de Lise. Les baisers, les caresses, elle sent les doigts de Laurent et de Pierre dans sa chair et sur sa peau, elle les désire inconsciemment.

Curieusement, les deux hommes sont toujours dans une tenue impeccable, alors que Lise est toute débraillée, sont corps offert aux regards et aux désirs de ses deux amis.

Laurent murmure de nouveau quelque chose à l'oreille de Pierre et jette un regard en direction de Mary. Avec un sourire, Pierre lui répond, toujours à voix basse.

Laurent se lève alors, s'approche de Mary et s'assoit sur l'accoudoir du fauteuil.

Il se penche, prend sa main et y pose un baiser.

D'un geste vif, Mary retire sa main.

 

-Non, je ne veux pas, se défend-elle.

 

-N'ayez pas peur, je serai très doux avec vous. Je vous désire.

 

Ne pas céder, il ne faut pas céder. Mary s'enfonce au plus loin dans le fauteuil, elle ferme les yeux et fronce les sourcils. Non elle ne veut pas.

Laurent s'accroupit aux pieds de la jeune femme et lui parle doucement de sa voix chaude.

 

-Laissez vous aller, détendez-vous, tenez prenez encore une bouffée de ma cigarette, n'est-ce pas agréable ?

 

Comme Mary reste prostrée, il lui pose ce qui reste de la cigarette sur les lèvres. Pensant gagner du temps, elle aspire une grande bouffée, la tête lui tourne de nouveau, sa volonté flanche.

Laurent, aux pieds de ma femme, retrousse un peu le tissu de la jupe et pose un doux et presque chaste baiser juste au-dessus du genou. Mary tente de repousser la tête de la main, mais Laurent ne bouge pas, le parfum qui se dégage de Mary est suave. Posant une main sur chaque genou, il maintient sa pression, multiplie les baisers sur la peau chaude, remonte lentement, redescend, glisse vers l'intérieur des cuisses, remonte encore un peu.

 

Mary ne veut pas, mais que c'est bon. Dans sa tête, elle lutte, sa raison refuse mais son corps à faim. Imperceptiblement elle écarte les jambes, elle sent maintenant la langue de Laurent sur sa peau délicate. De sa place, l'homme peut voir le slip et devine juste derrière la fine lingerie le sexe qui se refuse. Il retrousse encore un peu le tissu, remonte ses mains, force Mary à écarter encore un peu plus les cuisses. Il embouche la chair délicate comme pour faire un suçon. Que c'est bon.

 

Mary s'agrippe aux accoudoirs du fauteuil. Elle se sent offerte, ces mains sur ses jambes et cette bouche, si haut sur ses cuisses, si près de son intimité. Le nez de Laurent vient de frotter légèrement le tissu de sa culotte. Il respire l'odeur du trouble de la jeune femme, appuie un peu plus fort son contact, il devine les lèvres du sexe, force la pression.

 

Sous la caresse, Mary ressent une décharge qui part de son bas-ventre et s'irradie jusqu'à la poitrine. Elle creuse le ventre, gonfle ses seins, bascule le bassin en avant. Relevant à peine la tête, c'est la bouche de Laurent qui est maintenant en contact avec le fin tissu.

 

Sa langue prend la place occupée précédemment par son nez. Il la fait dur et fouineuse et fait deviner sa présence au sexe de Mary. Toujours en tenant fermement les cuisses de la jeune femme écartées, il repousse de la langue le bord du slip, dégage le sexe délicat, et glisse sa langue entre les lèvres gonflées. Il déguste la cyprine qui coule abondamment, lèche plus profondément, allant chercher le plus loin possible le divin liquide.

Sa langue est habile, tantôt dure et pénétrante, tantôt douce et caressante, parcourant les moindres recoins, les grandes et les petites lèvres, titillant le clitoris, plongeant dans le vagin.

 

Mary est submergée. Entre ses cils, elle s'aperçoit que Pierre et Lise les regardent. Ils sont face à elle et admirent la montée de son désir si spectaculaire. Lise se lève, vient s'asseoir sur l'accoudoir, se penche sur elle et lui caresse doucement la joue.

 

-Tu es très belle quand tu prends du plaisir.

 

Mary ne peut répondre. Elle ne sait plus ou elle est. Ses sens aux abois, son corps avide de sensations de plus en plus fortes. Son sexe gonflé lui fait mal, à peine calmé par la douce langue de Laurent. Elle tourne la tête vers la jeune femme qui se penchant un peu plus pose un délicat baiser de ses lèvres charnues. Mary est surprise par la douceur du contact et la délicatesse de la bouche.

 

La bouche insiste, écarte un peu les lèvres de Mary, un petit bout de langue rose franchit la barrière des dents et vient au contact de sa langue.

Bientôt les deux langues entreprennent de se goûter, de se caresser, fouillant chacune leur tour la bouche de l'autre. Plongent et pénètrent plus profond pour déguster leur salive parfumée.

Lise, glisse sa main gauche de la joue de Mary vers le cou. Surplombant la jeune femme, elle descend encore la main, l'échancrure du corsage est là, elle la franchit, détachant au passage deux boutons qui la gênent. Ses doigts suivent la courbe parfaite d'un sein, tirent un peu sur la peau, faisant saillir un téton rose de la dentelle.

Plongeant sa main entière dans la coupe du soutien-gorge, elle prend possession du tendre sein, le presse entre ses doigts en une caresse ferme qui fait presque mal à Mary.

Ma main poursuit un long moment ses mouvements pendant que sa bouche est toujours soudée à celle de Mary.

 

Pierre, qui est resté sur le canapé n'en peut plus et vient rejoindre le trio. S'agenouillant à droite de Mary, il entreprend de défaire complètement le corsage de la jeune femme puis passant ses mains dans son dos de la libérer de son soutien gorge.

 

La magnifique poitrine libérée apparaît dans toute sa splendeur, haute et les pointes fières, avec juste les traces rouges laissées par Lise sur sa peau délicate et blanche.

Prenant possession du sein droit, Pierre embouche la pointe rose, le suce et l'aspire très fort, le tète comme un nourrisson. Le mamelon est dur et dressé sous sa langue qui courre et lèche et mordille la chair tendre.

Mary est prise de partout, Laurent, la tête contre son ventre, dont la langue fouille toujours son sexe, Lise dont la langue déguste toujours sa bouche et dont la main garde prisonnier son sein gauche pendant que Pierre suce à perdre haleine son sein droit.

Elle se laisse faire. C'est bon se dit-elle sans bien savoir ce qui est le meilleur.

Laurent, dont la langue tente d'éteindre le feu du sexe de Mary, glisse ses mains plus haut vers les fesses rondes et fermes. Relevant la tête, il souffle à Pierre : -La chambre.

Pierre se redresse le premier, attrape Mary sous les cuisses et la soulève dans ses bras. Surprise, elle s'accroche à son cou.

En quelques enjambées, il se trouve devant une porte qu'il pousse du pied et avançant dans l'obscurité la dépose délicatement sur un grand lit.

Laurent, profitant de la position de Mary, glisse ses mains sous la jupe, attrape la culotte et la tire vers lui. Le linge vient facilement. Il est tout mouillé et Laurent le porte à son nez pour en apprécier le parfum. Lise, passant derrière lui, entreprend de défaire la ceinture de son pantalon, et tire sur le vêtement. Il est bientôt rejoint par terre par le slip. Laurent est un garçon que l'on peut qualifier de bien monté. Un membre épais et assez long, les veines bleues gonflées et une tête lisse et douce. Lise ne peut s'empêcher de le prendre dans sa main, de tirer sur la peau, de le branler lentement mais à fond.

Pierre a aussi baissé son pantalon et prenant la main de Mary, l'oblige à pénétrer dans son slip et à caresser sa verge longue bien que moins épaisse que celle de Laurent.

Pendant que Mary le masturbe, Pierre, à quatre pattes sur le lit l'embrasse, et prend possession de ses seins. Il adore les seins de Mary, il adore sa bouche, sa main sur son membre, sa position les jambes écartées, le ventre offert. Laurent est écarlate, le souffle court, il dit à Mary :

 

-Je n'en peux plus, j'ai envie de toi, je veux te prendre.

 

Mary, n'est plus là, tout tourne dans sa tête, tous la veulent, tous la désirent. Elle les veut.

 

-Prends--moi doucement, parvient-elle à murmurer.

 

Lise qui tient toujours le membre de Laurent le guide vers le sexe de Mary, écarte délicatement les lèvres gonflées, pose sa tête lisse entre elles et l'enfonce de quelques centimètres.

Mary serre les mâchoires, redresse la tête, le regarde dans les yeux et entre les dents serrées parvient à articuler :

-Viens, doucement, plus fort, plus loin, encore.

 

Elle sert les muscles de son sexe pour mieux sentir le membre glisser dans son ventre. Son bassin entreprend un lent va-et-vient, elle accompagne son partenaire, se sent envahie totalement ?

De chaque côté, Pierre et Lise l'encouragent.

 

-Oui Mary, tu es belle, tu prends du plaisir, il est bien en toi, tu sens son sexe tout gonflé qui te prend !

 

Mary ruisselle de transpiration. Ses seins balancent de droite et de gauche. Attrapant Laurent aux épaules, elle se hisse et se redresse contre lui. Empalée sur sa verge dure, elle s'aide de ses bras pour l'enfoncer plus dans son ventre. La sarabande est si violente que Laurent perd l'équilibre et tombe à la renverse. Mary est toujours accrochée à lui, il n'a pas quitté sa place dans son sexe, mais voilà maintenant Mary les fesses en l'air. Lise surprise par la vue de ces rondeurs, dans un geste réflexe se penche sur elle, et embrasse à pleine bouche ces deux rondeurs blanches. Elle glisse un doigt vers le sexe envahi par Laurent et parvient à récolter un peu de cyprine avec laquelle elle humecte la petite rosace qui se niche dans le sillon fessier. Le doigt insiste, pousse doucement, dilate l'orifice et fini par faire pénétrer une phalange dans le petit cul serré.

 

Pierre pose sa main sur celle de Lise, maintient la pression et fait le tour de Mary pour se poster derrière elle, bien dans l'axe. Lise comprend la manœuvre. Prenant le membre de son ami de sa main libre, elle le conduit juste à l'entrée intime, et au moment où elle enlève son doigt de l'anus rose, elle le remplace par la tête du membre de Pierre et tout de suite lui fait franchir le seuil.

La pénétration est délicate, le ventre de Mary étant tout occupé par le sexe de Laurent.

Pierre insiste doucement. Il sent l'autre côté de la fine cloison son copain qui la besogne.

S'agrippant aux fesses de ma jeune femme, il les écarte légèrement pour faciliter le passage et se balançant entreprend de la pénétrer jusqu'au fond. Bientôt son ventre cogne les fesses de Mary.

Lise continue de l'encourager de la parole et du geste.

Tout en lui pinçant la pointe des seins, elle lui souffle tout bas :

 

  • C'est bien, c'est bon, tu sens ces deux bites qui te baisent, qui te pilonnent le ventre et le cul. Tu t'offres et tu es belle, tu jouis et tu donnes du plaisir, c'est ton mari qui aimerait te voir ainsi déchaînée, tortillant du cul entre deux amants qui vont jaillir en toi.

 

Les mots de Lyse ont un effet décuplant sur l'excitation de ma femme. Les narines pincées, elle manque d'air, cherche sa respiration, les mâchoires toujours serrées, elle augmente encore le rythme de sa danse effrénée, des râles sortent de sa gorge.

 

Les deux hommes jettent leurs dernières forces, Laurent attirant Mary contre lui, plante sa langue dans sa bouche, Pierre s'agrippe à ses fesses comme un noyé à sa bouée.

Tenir, encore tenir pensent-ils, encore un peu, encore plus fort.

 

Alors trois cris traversèrent la pièce. Tous muscles tendus, Laurent et Pierre éclatent en de longues saccades, explosent dans les entrailles tendres et offertes. Mary se sent inondée de partout. -Ne bougez pas leur souffle-t-elle, restez en moi encore un peu. Les amis n'en peuvent plus, mais restent concentrés pour prolonger l'instant délicieux.

Poussant doucement Pierre et Laurent, Lise s'allonge près de Mary et la prend dans ses bras pour la dorloter.

 

Mary, épuisée, se sent bien contre le corps chaud de la jeune femme.

La main de Lise court sur son ventre, remonte sur ses seins, redescend le long de la hanche et glisse sur l'haine. Ses doigts rencontrent la toison soyeuse de son pubis et plongeant entre les cuisses, empaume le sexe féminin. Son majeur n'a aucune difficulté à pénétrer entre les lèvres. Il baigne dans le sperme de Laurent. Tel le membre de tout à l'heure, elle entreprend un va-et-vient tout en tenant prisonnier les grandes lèvres avec le reste de la main. Ses doigts sont fins et experts, ils savent donner le plaisir.

 

Le désir de Mary remonte en elle. La caresse est experte, le doigté délicat. Tournant la tête, elle cherche le regard de Lise, lui sourit et lui offre sa bouche.

Pour la première fois de sa vie, elle se donne à une femme. Elle se laisse faire, offerte comme tout à l'heure. Le plaisir monte encore, elle se cambre, son regard balaye la pièce.

Près d'elle, Laurent s'est rapproché, son membre est de nouveau tendu. Mary tend ma main et l'attire vers elle. Quittant la bouche de Lise, elle guide le sexe de Laurent vers sa bouche. Pose d'abord un baiser délicat sur sa tête puis sortant un bout de langue rose le lèche délicatement. D'un geste ferme, Laurent pose sa main derrière la tête de Mary et la force à le prendre bien à fond dans sa bouche. La jeune femme manque de s'étouffer tellement le sexe est épais, mais elle s'acclimate vite à cette présence. S'appliquant, elle suce, sentant sur sa langue les veines gonflées. Sa main agrippe la verge, le serre, le masturbe, l'accueillant toujours plus profondément dans sa gorge.

Ses doigts vont et viennent de plus en plus vite sur le sexe. Le geste est presque violent. La bouche grande ouverte elle sent son amant se tendre, une jouissance incroyable la submerge.

Alors que Lise se déchaîne dans son sexe, dans une dernière tension, Laurent explose dans sa bouche. Sous la surprise, Mary resserre les lèvres et avale le liquide épais et sucré qui inonde sa gorge. Elle suce et lèche le gland jusqu'à la dernière goutte. Enfin, épuisée, elle s'écroule de travers sur le lit.

 

Il y a une chose, qui m'a toujours surpris, ce sont les complexes et la timidité de Mary ma femme. J'ai beau lui répéter qu'elle est belle comme le jour, que son physique est digne d'une œuvre de Praxitèle, rien n'y fait.

 

Même les différentes aventures qu'elle a vécues, avec ou sans moi, ne l'ont pas convaincue que les hommes, et même à l'occasion les femmes, qui ont croisé sa route puissent être troublé par elle.

J'ai beau multiplier les démonstrations, détailler les différentes rencontres dont elle a été l'héroïne, elle met ça sur le dos du hasard et que n'importe quelle femme qui se serait trouvée là, à ce moment-là, aurait vécu les mêmes aventures.

Devant nous rendre pour les fêtes de Noël en Alsace, nous avons décidé d'y aller par le train.

De Provence, la route est longue.

J'ai donc réservé deux billets de première classe, Avignon Strasbourg, par le train de nuit.

Le soir du départ, sur la route de la gare, la conversation est de nouveau sur le manque d'intérêt que Mary prétend inspirer aux hommes. Au bout d'un quart d'heure d'arguments et de contre arguments, m’énervant, je finis par lui dire ;

 

  • On va faire une expérience. Ce soir, nous allons faire comme si nous ne nous connaissons pas. Je rentrerai le premier dans le compartiment, avec ma valise, tu me suivras quelques instants plus tard. Je ne sais pas qui seront les passagers, mais je prends le pari que tu te feras draguer.

 

Mary fait une petite moue, hoche de la tête plongée dans ses réflexions, le regard ailleurs puis se tournant vers moi, opine du chef en acceptation du défi. Elle est tellement persuadée de gagner.

Arrivé sur le quai de la gare, je demande à Mary d'attendre quelques instants et monte le premier dans le wagon à la recherche de notre compartiment.

Quelques secondes plus tard, je franchis le seuil et dévisage les occupants.

Trois jeunes gens sont installés. Deux à gauche et un à droite, côté fenêtre.

Parfait, me dis-je, plongé dans mes pensées et déposant ma valise dans le porte bagage, ces jeunes gens me semblent corrects, ce qui est la moindre des choses en première classe.

Prenant un magazine acheté sur le quai, je m'installe à la dernière place libre sur le siège de gauche, près du couloir.

Mes trois voisins, âgés d'environ vingt ans, doivent être des sportifs partant pour une compétition en Alsace. Leur attitude posée, le soigné de leurs survêtements, un je-ne-sais-quoi de bonne éducation émane d'eux.

Quand Mary franchit la porte, tous les yeux se lèvent vers ma femme qui pose sa valise sur la banquette. Elle défait son manteau et le glisse dans le filet, sous le porte bagage.

Attrapant sa valise, elle tente de la hisser près des autres bagages, mais elle n'est pas assez grande.

Après un rapide coup d'œil sur les jambes de Mary que sa position, les bras en l'air a légèrement dégagé, le passager de la banquette de droite, (elle apprendra plus tard qu'il s'appelle Loïc), se lève et lui propose de l'aider.

Ravie, Marie accepte avec un charmant sourire et le remercie.

Quelques minutes plus tard, Mary sort du compartiment et se dirige vers les toilettes.

Nos trois compères se regardent alors avec de grands sourires, et commentent la dernière arrivée.

 

  • Très jolie femme, commente le premier, la classe, le charme et une certaine timidité que j'adore.

 

  • Peut-être, répond le second, mais ne te fait pas d'illusion, ce n'est pas pour nous.

 

  • On peut bien rêver, fait Loïc, songeur.

 

Alors, me mêlant à la conversation, d'un air connaisseur je leur dis désignant Loïc :

 

  • Je suis sûr que vous avez toutes vos chances. En jouant de la douceur, de la prévenance, de la délicatesse, vous pouvez arriver à la séduire. Croyez-moi, je ne dis pas que ce sera facile, mais si vous réussissez, ce n'en sera que meilleur.

 

Les trois amis me regardent, songeurs.

Déjà Mary revient à sa place. Le train démarre juste quant elle veut s'assoire. Perdant l'équilibre, ses bras battent l'air à la recherche de quelque chose ou se raccrocher, mais c'est sur Loïc qu'elle tombe.

 

  • Excusez-moi, lui dit-elle, confuse alors qu'il l'aide à se remettre debout.

 

L'espace d'un instant, il a pu apprécier la délicatesse du parfum de la jeune femme et la finesse de sa taille.

Mary est toute rosissante quant elle reprend sa place et tente de se plonger à son tour dans un journal qui traîne sur le siège.

Elle pense sûrement à ce que je lui ai dit. Soit dit en passant je ne lui ai pas jeté un seul coup d'œil depuis son arrivée. Je joue bien le jeu.

Dix minutes plus tard, elle sent un petit creux à l'estomac. C'est vrai qu'on a pas mangé ce soir.

Loïc étant la seule personne lui ayant parlé dans le compartiment, c'est naturellement vers lui qu'elle se tourne pour demander s'il y a un wagon-restaurant.

 

  • Je ne crois pas, répond le jeune homme, mais plus sûrement un wagon-bar, deux voitures plus loin à droite.

 

Avec un petit sourire, Mary opine de la tête pour le remercier, se lève et se dirige dans la direction indiquée. La porte refermée, comme personne ne bouge, me tournant vers Loïc je lui dis d'un ton interrogateur ;

 

  • Qu'attendez-vous ?

 

  • Comment !

 

  • Bien oui, pour la rejoindre et faire connaissance !

 

  • Vous croyez ?

 

  • J'en suis certain, n'oubliez pas, douceur et doigté.

 

Après un coup d'œil circulaire à ses amis, Loïc se lève et prend le même chemin que Mary. Un des deux sportifs resté la ne peut s'empêcher de commenter ;

 

  • J'espère pour lui qu'il ne va pas gâcher cette occasion !

 

  • Ce n'est pas gagné, répond son voisin, tu as vu son alliance, elle doit être mariée.

 

  • Ce serait ma femme, je ne la laisserais pas voyager toute seule.

 

  • Quel âge tu lui donne ?

 

  • Pas plus de trente, tu as vu son visage presque enfantin, ses yeux clairs, ses traits fins !

 

  • J'ai plutôt vu son corps, ses jambes longues et déliées, ses formes rondes et sa poitrine, tu as vu sa poitrine ?

 

J'interviens encore jouant au connaisseur :

 

  • À mon avis, elle mesure environ 1m 60 et pas plus de 50 kg, moins de 60 cm de tour de taille et 85C de tour de poitrine.

 

  • Plus, surenchérit son voisin.

 

  • Non, elle est menue, c'est le C qui est important car c'est la taille du bonnet, encore que je pense qu'elle n'a pas besoin de soutien-gorge tellement sa poitrine semble ferme.

 

Un silence rêveur envahit le compartiment, seulement troublé par le contrôleur qui fait sa tournée.

Pendant ce temps, Loïc est arrivé au wagon-bar ou Mary hésite sur le sandwich à prendre.

Quand elle voit son voisin arriver, elle lui sourit, comme lorsque l'on voit quelqu'un de connaissance.

 

  • Merci encore pour tout à l'heure, sans vous je pouvais me faire mal.

 

  • Tout le plaisir a été pour moi !

 

Mary ne peut s'empêcher de détailler son voisin. Son regard est franc et direct, ses traits son réguliers, brun, la peau mate, inspirant la confiance. Et confiance, elle a. Il pourrait être son jeune frère.

 

Ils engagent la conversation, sur les motifs de leurs voyages, Mary explique qu'elle est infirmière et qu'elle va rejoindre des amis pour les fêtes de Noël, lui qu'il va faire une compétition de judo dans le cadre d'une sélection régionale.

Ils s'installent pour « déguster » leurs sandwichs arrosés d'eau. Peu importe le menu, ils sont bien à parler de tout et de rien. 15 minutes plus tard, ce sont comme des amis de longue date qu'ils rejoignent leur wagon.

La nuit étant tombée, le compartiment est dans la peine ombre quand ma femme et Loïc reviennent. Les rideaux donnant sur le couloir sont tirés, une veilleuse bleue distille une pale lumière. Tous les occupants semblent dormir, bercés par le bruit lancinant des roues sur les rails.

Moi, je fais semblant, les sens en éveil, épiant leur attitude.

Loïc retrouve sa place et se cale dans son coin, cherchant la position la plus confortable pour dormir.

Mary attrapant une couverture « SNCF » dans le filet fait de même.

Elle a toujours eu des problèmes pour trouver comment s'installer. Elle essaie doite contre le dossier, mais le siège est trop profond, si elle tente de replier ses jambes sous elle, c'est la tête qui ne trouve pas le bon appui.

Tout en essayant ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller ses voisins, elle tourne et se retourne vainement.

Elle commence à désespérer de trouver la bonne position quand, tout prêt, Loïc lui murmure :

 

  • Vous n'arrivez pas à dormir, venez vous appuyer sur mon épaule.

 

Avant qu'elle n'ait le temps de répondre, dans l'obscurité le jeune homme relève l'accoudoir qui les sépare, prend la jeune femme par les épaules et l'attire contre lui.

Dégageant son bras gauche, il la repose au creux de son épaule.

Mary pose sa tête, trouve la position très confortable, se détend et lui murmure – Merci –

Elle allonge ses jambes sur la banquette après avoir enlevé ses chaussures et remonte la couverture jusqu'au menton. Son esprit commence à vagabonder, me cherchant des yeux.

 

Dort-il, ou la regarde-t-il ainsi lovée dans des bras inconnus, se demande-t-elle. Il a toujours raison, c'est vrai que c'est facile de séduire les hommes, encore que là, ce n'est pas parce qu'elle est tombée sur un garçon serviable et galant qu'il faut imaginer des choses.

 

Sa jupe la serre un peu dans sa position presque couchée. Imperceptiblement, pour ne pas gêner son voisin elle glisse une main vers sa hanche, cherche l'attache, défait le crochet et fait glisser la fermeture. Elle respire mieux et rectifie un peu la position. Dans le mouvement, la main de Loïc se pose sur sa hanche, comme par hasard contre la peau dégagée. Surprise, Mary pose sa main sur celle du jeune homme comme pour l'enlever. Mais il semble dormir, et ses doigts chauds sur sa peau, la trouble. Ils ne bougent pas, Mary apprécie le contact. Dans sa tête, son imagination trotte. Appuyant sur la main qui ne bouge toujours pas, les doigts de Mary glissent entre les doigts de Loïc qui lentement s'écartent et se referment. Rien n’a bougé dans le compartiment, tous semblent dormir et cependant, sous la couverture, Mary et Loïc se tiennent la main. Mary se concentre sur ce contact chaud, là, contre sa hanche, sa respiration se fait plus profonde, sa poitrine se soulève et gonfle à son rythme, elle rentre le ventre, une drôle de sensation envahit le haut de ses cuisses et le bas de son ventre.

Imperceptiblement les doigts de Loïc se mettent à bouger, jouant avec les doigts de ma femme. Ils se prennent la main et par des pressions légères, communiquent entre eux le trouble qu'ils commencent à ressentir.

Après quelques minutes, Loïc, lâchant la main de Mary, repose sa main sur la peau soyeuse, estime la fermeté du ventre, avance sous le tissu de la jupe. Le ventre palpite et vibre sous la caresse. Mary, les yeux fermés les imagine, elle s'appuie contre son cavalier, tourne légèrement la tête vers lui. Elle sent son souffle contre sa joue, sa bouche est si prêt, ses lèvres charnues, comme elles doivent être douces à embrasser.

Les doigts du jeune homme se plaquent maintenant contre son ventre. La paume de sa main apprécie le ventre plat et doux, elle glisse et descend imperceptiblement, entre en contact avec l'élastique du slip qu'il devine de tissu soyeux et de dentelle. Se contractant, ses doigts s'appliquent plus contre la peau, s'insinuent sous la fine lingerie et bientôt effleure la toison frisée de Mary.

Encore une fois, Mary plaque sa main contre celle qui caresse son ventre, l'empêchant d'aller plus loin. Les doigts du jeune homme jouent délicatement avec les poils soyeux.

D'une voix tremblante et presque inaudible, elle lui murmure suppliante :

 

  • Non, je t'en prie, il y a du monde.

 

  • N'aie pas peur, la rassure-t-il, ils dorment tous, laisse-moi faire, laisse-toi faire.

 

  • S'il te plait, non, je t'en supplie !

 

Loïc fait la sourde oreille, et au contraire, prenant de son bras libre Mary par la taille, la redresse contre lui. Il a ainsi plus d'aisance dans son mouvement et sa main gauche peut continuer à glisser vers l'avant.

Mary serre les cuisses pour empêcher ces doigts de rencontrer son sexe, mais le jeune sportif, de sa main droite, saisit le haut du genou et l'oblige à s'écarter. Mary n'est pas de force et bientôt elle cède.

De son majeur, il entre bientôt en contact avec le clitoris de la jeune femme. Le sexe est en feu, les lèvres gonflées, elle dégouline de cyprine. Alors que deux doigts lui écartent les lèvres, le majeur se plaque dans la fente humide, et faisant comme un crochet, pénètre délicatement dans le sexe de Mary.

La jeune femme ne peut retenir un long soupir. Ouvrant les yeux, elle scrute les autres voyageurs de peur de les réveiller. Mais tout le monde dort.

En fait, personne ne dort. Tous épient les mouvements sous la couverture, devinant les mains qui glissent, les cuisses qui s'écartent, le ventre qui ondule.

La main droite de Loïc qui lui maintenait la taille, a aussi glissé sous le tissu de la jupe. Mais au lieu de descendre vers le sexe de la jeune femme, elle entreprend de remonter, s'insinue sous le corsage, glisse sur les côtes et bientôt arrive aux balconnets de dentelle. Les doigts frôlent le tissu, remontent et bientôt entrent en contact avec sa poitrine ronde et ferme. Il empaume le sein gauche. Ses doigts glissent entre la peau et le tissu, accrochent le mamelon. Il tire sur le linge et fait jaillir une pointe rose délicate et fragile. De deux doigts, il pince le téton, doucement d'abord, puis plus fermement, le faisant rouler entre son pouce et son majeur. Il le tire délicatement jusqu'à tirer des gémissements de désir. Mary se mord les lèvres pour étouffer l'expression de son excitation.

Dans son dos, elle devine depuis un certain temps une forme raide qui se frotte à ses reins.

Elle saisit les mains de son amant, c'est sûr qu'il va devenir son amant, pas pour l'empêcher de la caresser comme tout à l'heure mais au contraire pour les maintenir en place et augmenter la caresse. Elle ne veut pas qu'il quitte ni son sexe ni son sein. Elle veut le sentir plus fort.

Mary se cambre maintenant pour mieux sentir contre ses fesses le membre de Loïc qui frotte contre elle. Elle le sent, volumineux et épais. À tâtons, elle glisse une main derrière elle, l'insinue sous l'élastique de la culotte de survêtement, franchit la ceinture du slip et bientôt empaume un membre raide et doux.

Il est chaud et lisse, sa main menue certes, à du mal à en faire le tour. Mais le serrant entre ses doigts fins, elle le caresse doucement et longuement, de haut en bas, sentant au passage la tête lisse de son membre qui se décalotte.

Loïc, pendant ce temps a dégrafé le soutien gorge de Mary, libérant ses deux magnifiques seins. Il les caresse avec passion, allant de l'un à l'autre, les malaxant à leur faire mal, jouant avec leurs pointes érigées vers le ciel. Les deux jeunes gens sont excités au plus haut point. Leur combat silencieux les oblige à se concentrer sur leurs émotions.

Lentement, Mary glisse en avant sous la couverture obligeant Loïc à la lâcher. Elle descend le long du fauteuil et se retourne. Elle tire la couverture sur sa tête pour se cacher et tirant sur la ceinture du pantalon de Loïc, dégage son sexe, et dans le noir, l'approche de sa bouche. Le premier contact est soyeux, chaud et doux. Elle pose ses lèvres contre la tête du membre, sort délicatement la langue de sa bouche et doucement le lèche. Sa langue accroche le méat et le titille, puis ouvrant plus grand la bouche, fait franchir le seuil de ses lèvres au gland congestionné. Elle fait glisser le membre le long de sa langue, de plus en plus profond dans sa bouche. Elle sert les lèvres autour de la hampe pour mieux lui faire sentir son envie de lui. Elle le tète de plus en plus profondément, soupesant et malaxant ses testicules de ses doigts nerveux.

 

Loïc n'en peut plus, il veut la prendre, dans son ventre et non dans sa bouche. Il veut la posséder, sentir son corps contre son corps. Glissant sur le dos sous Mary, il plonge ses deux mains sous la ceinture de la jupe et dans le même mouvement sous l'élastique du slip et les fait glisser à la hauteur des genoux de la jeune femme. Puis, la saisissant par les fesses, l'oblige à remonter contre lui. Mary sent le membre de Loïc contre son ventre dénudé. S'appuyant sur ses mains, elle remonte encore un peu, sentant le sexe gonflé glisser le long de sa toison, et la tête s'insinuer contre ses lèvres. Les mains toujours sur les fesses de Mary, Loîc la guide jusqu'à ce que son sexe soit juste en place. Ses doigts accrochés aux fesses rondes, d'un mouvement du bassin, il fait franchir doucement à son gland le seuil de son sexe et de ses lèvres, l'oblige à glisser le long de son membre aux veines congestionnées et, les mâchoires serrées, la pénètre lentement, fermement, profondément.

 

Mary se mord les lèvres au sang pour ne pas crier, elle passe ses bras autour du cou de son amant et plaque ses seins délicats contre son torse. Son bassin ondule de plus en plus fort, elle veut sentir ce sexe plus profondément, elle aime ces mains qui s'agrippent à ses fesses, ces doigts qui glissent et viennent au contact de son entrée secrète. Elle les sent qui écartent ses deux magnifiques rondeurs, dévoilant sa rosette, se posant dessus et cherchant à la forcer.

Les deux amants ne sont plus vraiment conscients de ce qui les entoure, tout à la folie de leur pénétration. À force d'ondulations du bassin, de contact recherché de leurs ventres, de mouvements plus ou moins bien contrôlés, la couverture finit par glisser. On peut admirer, sous la lumière bleue de la veilleuse, le magnifique cul rond et blanc de Mary danser nerveusement à la poursuite du plaisir.

Maintenant, les passagers du compartiment ne simulent plus le sommeil. Ils ont les yeux bien ouverts et admirent le spectacle.

 

Mon voisin, la main plongée dans son pantalon se masturbe avec frénésie, les yeux exorbités et les dents serrées. Son voisin se levant, s'approche du couple, il est hypnotisé par ce cul qui danse devant lui. Tendant les mains, il saisit les fesses de Mary, se penche vers elles et les couvre de baisers, les mordille, les lèches, force sa langue contre la rosette jusqu'à la faire céder. Saisissant la jeune femme par les hanches, il l'oblige à s'empaler encore plus vite, encore plus fort, encore plus profondément sur le sexe de Loïc. Mary secoue sa tête dans tous les sens. On ne sait pas si elle gémit, si elle pleure, si elle jouit. Elle ne sent plus ni son corps ni ses muscles.

Venant derrière le couple, l'invité de dernière minute sort de son pantalon un membre long qu'il flatte d'une longue caresse puis le pose entre les rondeurs de la jeune femme, là où il y a peu, il la forçait avec sa langue et le maintenant de sa main, oblige la tête soyeuse à pénétrer dans le cul délicat. Sous l'attaque, ma petite femme chérie se cabre. Mais avec douceur, le sexe franchit l'œillet et disparaît l'autre côté de cette porte indiscrète. Il calque son rythme sur celui du couple et pénètre de plus en plus profondément. Il sent, de l'autre côté de la fine cloison, le sexe de son ami qui pistonne au même rythme. Enfin entièrement enfoncé, il s'allonge contre le dos de Mary, saisi ses deux seins, s'agrippe à eux, les pétrit, ses doigts s'enfoncent dans la chaire tendre et ferme, le nez au milieu de sa chevelure, il s'enivre de son parfum et découvre la douceur et la délicatesse de la peau du cou qu'il lape, lèche, suce et couvre de baisers.

 

Mary n'en peut plus, son ventre complètement envahi par ces deux membres qui la pilonnent. Elle sert ses muscles du vagin et de ses fesses et cette fois ne se retenant plus lâche une longue plainte, un long gémissement.

 

  • J'aime vous sentir dans mon ventre, faite moi jouir comme jamais, lâchez vous en moi, je veux que vous explosiez en moi. Je vous donne mon ventre, mes seins, mon cul, ma bouche. Prenez-moi !

 

À ces paroles, le troisième voyageur qui se masturbe toujours, se lève, sort son membre congestionné et saisissant Mary par les cheveux, lui plaque son gland contre la bouche, l'oblige à écarter les lèvres, pénètre d'un coup au fond de sa gorge juste à temps pour exploser sur sa langue. Sous la surprise et la violence des jets de sperme, elle ne peut qu'avaler le chaud liquide épais pour ne pas étouffer. L'excitation des deux amants qui la possèdent est à son comble, ils ne peuvent plus maîtriser leurs pulsions, aussi, agrippés au corps fragile de Mary, dans un dernier effort, dans une dernière tension de tous leurs muscles, ils explosent en elle dans un rugissement terrible, et lâchent en de longues saccades leur jus brûlant dans son ventre et dans son cul.

Mary semble si fragile entre ces deux athlètes, elle si délicate. Ses traits se détendent, elle regarde avec tendresse Loïc et pour la première fois pose ses lèvres, encore parfumées de sperme, sur la bouche du jeune homme. Le baiser est tendre, presque amoureux.

Je suis cloué à mon siège, je viens d'éjaculer sans me toucher. J'ai envie de crier que ma femme est la plus belle dans le plaisir et que je l'aime plus que tout. Je la regarde, l'œil brillant, la bouche sèche, la gorge serrée, une légère perle de sueur au front et un petit sourire aux lèvres. Mary répond à mon sourire, se redresse, drape mal sa nudité dans la couverture, et se levant, à la surprise de nos trois sportif, vient m'embrasser.

Dans le mouvement, sa jupe et son slip sont tombés au sol.

Presque nue, elle s'assoit sur mes genoux.

 

  • Merci, mon amour, j'ai eu beaucoup de plaisir.

 

  • Nous arrivons dans une demi-heure, tu as encore le temps de leur dire merci.

 

  • Comment, interroger Mary ?

 

  • Laisses-moi faire lui susurre-je à l'oreille !

 

Attrapant un coin de la couverture, je dévoile la jeune femme qui n'a pour tout vêtement que son corsage largement débraillé sur sa poitrine.

J'oblige Mary à se relever, me met derrière elle et empaumant ses seins, j'invite les trois jeunes gens à venir les embrasser. Les deux amis de Loïc s'approchent et prennent chacun possession d'un téton et le sucent goulûment, agaçant leurs pointes de la langue. Loïc les yeux brillants et la vigueur retrouvée, saisit la tête de Mary et lui prodigue un baiser de feu. La jeune femme accepte cette bouche, plonge sa langue, goûte la salive du jeune homme. Déséquilibré, il tombe à la renverse sur la banquette entraînant la jeune femme.

Ses amis constatant sa vigueur retrouvée, attrapent Mary sous les cuisses, la soulèvent, et l'obligeant à écarter les jambes, la dépose délicatement sur le sexe tendu de Loïc. Mary, la bouche toujours soudée à celle de son amant, passe ses bras autour de son cou. Les deux complices posant chacun une main sur un sein et l'autre sous une fesse se chargent de la soulever et de poser son corps fragile sur le long membre gonflé. Le gland écarte de nouveau les lèvres chaudes et humides et pénètre dans ce fourreau étroit.

 

Les deux amis, soulevant et abaissant de plus en plus fort la jeune femme, augmentent progressivement le rythme, un doigt s'insinue même entre les fesses rondes et pénètre dans le passage dilaté, il y a quelques minutes.

Mary se concentre sur la bouche de son amant et sur son sexe. Elle sert le plus possible les muscles de son vagin pour ne rien perdre du plaisir de ce membre qui la possède encore, qui gonfle encore, qui frappe au fond de son ventre, qui vient encore plus vite, plus gros et qui enfin explose et inonde ses entrailles de son sperme chaud.

Quelques minutes plus tard, 5 personnes sortent naturellement du compartiment, descendent du wagon et se quittent comme si de rien était.

Seul quelqu'un de très observateur remarquerait le regard tendre de ma jeune femme vers un jeune sportif et sa main serrant fort la mienne.

 

L'été était très chaud, cette année-là.

Mary et moi, nous sommes mariés depuis 4 ans, et vivons le parfait amour.

Un amour exclusif, sans arrière-pensée, plein de tendresse et de confiance.

Ma femme est une jeune femme simple, très bien faite mais sans prétention. Elle a découvert l'amour avec moi. L'amour dans tous les sens du terme, sentimental et physique.

Ayant consacré ses années d'adolescence jusqu'à 20 ans à ses études d'infirmière, elle n'a presque pas eu le temps de penser aux fredaines.

Elle a découvert les choses, sans chercher de complication. Pour tout dire, avec même une pointe de naïveté rare pour notre époque.

Aussi, en cette chaude journée d'été, nous sommes partis faire des courses à Marseille.

Au milieu de l'après-midi, les emplettes faites, Mary me propose d'aller au cinéma. C'est souvent là qu'il fait le plus frais.

 

-Qu'est-ce que tu veux voir ?

 

-Je ne sais pas, me répond-elle, en me regardant avec une petite lueur dans les yeux, quelque chose de troublant !

 

Elle me fait toujours confiance dans le choix des films.

 

-Très troublant ?

 

-Si tu veux !

 

Près de la gare, nous passons devant une salle spécialisée dans le cinéma « pour adultes ». Mary n'a jamais vu de film pornographique. Étonnant et pourtant vrai.

Nous voilà bientôt muni de nos billets et rentrons dans la salle obscure.

Le temps pour notre vue de s'acclimater à la peine ombre, nous trouvons rapidement une place. La salle est relativement vide. On devine les deux derniers rangs presque complets et le reste très clairsemé.

Nous nous s'installons pas très loin du fond, au milieu de la rangée.

Le film est commencé. Mary n'en croit pas ses yeux. Sur l'écran, un couple fait l'amour, sans pudeur. Les gros plans succèdent aux gros plans, pénétrations, fellations, masturbations.

Sa bouche est soudain sèche. Un étrange malaise l'étreint. Entre ses cuisses, une espèce de fièvre s'empare du bas de son ventre, sa respiration se fait plus forte. Elle regarde et ne perd rien du spectacle. Elle se sent honteuse et voyeuse.

Curieusement, alors que personne n'est entré dans la salle après nous, des gens bougent, changent de place. Deux hommes viennent s'installer le rang devant nous.

Quelques secondes plus tard, un jeune beurhe vient s'asseoir près de Mary, sans que celle-ci y prête attention. Elle se penche à mon oreille et me souffle :

 

-C'est dégueulasse ce film.

 

-C'est vrai, mais c'est aussi troublant, il faut le reconnaître. Ça ne te fait rien ?

 

-Si, je me sens toute excitée mais quand même !

 

Je prends la main de ma femme pour mieux partager son émotion.

Quelques instants plus tard, elle se penche à nouveau vers moi et murmure :

 

-J'ai l'impression que mon voisin me fait du pied, je sens sa jambe contre la mienne.

 

-Ce n'est pas grave, les sièges sont un peu serrés.

Mais bientôt

 

-Il vient de poser sa main sur ma jupe, je la sens toute chaude à travers le tissu.

 

Je me tourne vers elle et peux deviner la main sur la jupe d'été.

Cette vue me provoque une décharge électrique dans le bas du ventre, je me penche vers ma femme, glisse aussi ma main sous sa jupe, je la pose sur la cuisse gauche, pour la rassurer et l'embrasse sur la bouche comme quand j'ai envie d'elle. Elle me rend mon baiser.

Bientôt un autre mouvement dans la salle.

Une ombre vient s'asseoir à ma gauche mais je n'y prête pas cas.

Doucement ma main remonte sous la jupe de Mary, retroussant un peu le tissu.

Sa peau est douce et chaude. Elle ne porte pas de bas, il fait trop chaud. J'ai aussi très chaud, heureusement que je suis en short, la climatisation me rafraîchit.

Le voisin de la jeune femme ne regarde pas franchement l'écran. Les yeux baissés vers la jupe de Mary, il devine ma main qui lentement monte le long de sa cuisse. Prenant la passivité apparente de sa voisine pour un encouragement, il glisse à son tour sa main gauche sous la jupe.

Sous la surprise, Mary resserre les cuisses brusquement. Mais, imperceptiblement, je lui fais un petit th ! th ! comme pour la rappeler à l'ordre.

 

-Qu'est-ce qu'il y a ?

 

-Il a mis sa main sous ma jupe !

 

-N'aie pas peur, il ne veut pas te faire de mal. Détends-toi !

 

Et, ce disant, je force mon épouse à desserrer son étreinte. Concentré sur ma femme, je réalise maintenant qu'une main est en contact avec ma jambe, de l'autre côté. D'un coup d'œil en coin, je devine mon voisin, la cinquantaine, costume cravate, fixant l'écran mais visiblement l'attention tendue vers sa droite.

Le dos des doigts sur l'extérieur de ma cuisse, il accentue sa présence.

En temps ordinaire, je serais scandalisé, mais là, déjà terriblement excité par la caresse que je prodigue à ma femme et celle que je devine faite par son jeune voisin, je me surprends à guetter avec trouble le cheminement de ces doigts inconnus. Jamais un homme ne m'a touché.

Sous la jupe de ma femme, ma main remonte lentement, palpant la chaire tendre. Mes doigts frôlent d'autres doigts, de l'autre main. Chacun tenant fermement une cuisse de Mary, appréciant la fermeté de la chaire, la douceur de la peau.

Mary sent ces mains qui la désirent et qui maintenant arrivent au contact de son petit slip blanc.

Ses oreilles bourdonnent, sa respiration toujours aussi courte soulève sa poitrine à un rythme saccadé.

Bientôt, à travers le tissu, elle sent qu'on la touche là, juste à la hauteur de son sexe. Timidement d'abord, puis plus franchement. Elle mouille sous l'émotion, elle se sent toute inondée. C'est ma main.

Je tente de glisser un doigt sous le fin tissu, il touche ses lèvres gonflées, écarte doucement le tissu, dégage le sexe de ma femme. Son voisin de droite en profite, sa main rejoint la mienne et il cherche avec son index son clitoris. L'ayant trouvé, il appuie doucement dessus en tournant.

Que c'est bon. Mary écarte maintenant volontairement les jambes pour faciliter la caresse. Sa respiration est plus forte et franchement bruyante, à tel point que les deux hommes assis devant elle se retournent.

Ils découvrent la situation et ne semblent pas surpris. Le plus près tend la main et d'un geste vif retrousse complètement la jupe pour mieux voir ce qui se passe.

Ils devinent dans l'obscurité, les deux mains qui fouillent l'intimité de ma jeune femme. Les doigts qui s'activent, tendres et pénétrants, jouant dans ce nid humide.

Mary est surprise. Que des inconnus la regardent prendre son plaisir et que ça l'excite à ce point est une découverte pour elle.

Se penchant plus en avant, le spectateur qui lui a retroussé la jupe attrape le slip par l'élastique et tire vers lui.

 

-Soulève-toi un peu.

 

Mary se fait plus légère sur son siège. Les doigts tirent vers le bas et le slip glisse, découvrant son bas-ventre et bientôt sa fine toison brune et soyeuse.

Les deux mains qui la fouillent sont obligées de lâcher un instant leur proie, le temps de laisser passer la culotte, mais reprennent bien vite leur place. Je maintiens la cuisse largement écartée alors que l'inconnu de droite, son index pénétré à fond entre les lèvres, planté fermement dans le sexe, ses autres doigts s'arrimant au bas du ventre pour ne pas lâcher la prise et pouvoir pistonner le sexe offert.

Maintenant, presque tout le monde est penché sur notre couple.

 

Mon voisin de gauche s'est engaillardi et a glissé sa main par la jambe de mon short, et après avoir soupesé le volume de ma verge tendue à mort, il introduit deux doigts sous mon slip, attrape mon sexe dressé, tire dessus et arrive à le sortir du vêtement. Il l'empoigne alors et commence une caresse lente et ferme qui le gonfle et le congestionne dans l'obscurité relative de la salle.

Plus personne ne regarde le film. Le spectacle de la salle est bien plus réaliste.

 

Mary, légèrement basculée en arrière sur son siège, donne de grands coups de reins pour mieux sentir le doigt qui la possède. Sa tête rejetée, les yeux fermés pour mieux savourer son plaisir.

Derrière elle, un spectateur s'est levé, il se penche sur elle, attrape le corsage, écarte l'échancrure et plonge une main curieuse et avide. Je devine sous le tissu les doigts qui cherchent le soutien gorge, empaument un sein et resserrent leur étreinte. Mal à l'aise dans son mouvement, il ressort la main, attrape les pans du chemisier et tire dessus faisant sauter les boutons.

Dans l'obscurité, le soutien gorge blanc révèle ses trésors. Mary adore les soutiens-gorge pigeonnant, ils mettent en valeur sa poitrine, pense-t-elle. C'est faux, car ses seins sont parfaits, ronds, fermes, hauts perchés avec leurs pointes roses dressées.

 

Je me tourne vers Mary et lui murmure : -Je t'aime, embrasses moi.

 

Nos bouches s'unissent, nos langues se mêlent, nos lèvres s'écrasent l'une contre l'autre.

Derrière nous, une main anonyme plonge dans le dos de Mary à la recherche de l'attache du soutien-gorge, et d'un geste preste la fait sauter. Les seins libérés balancent accrochent la lumière venant de l'écran. Devant des mains se tendent pour les attraper, les palper, meurtrir leur peau délicate, pincer ses tétons.

L'inconnu de droite, de sa main libre, a ouvert son pantalon et sorti son sexe long et épais. Il le branle au même rythme dont-il pilonne Mary.

Du rang devant nous, une voix sourde murmure alors :

 

  • Baises-la. Prends-la devant nous, c'est trop beau.

 

Deux mains tendues vers ma femme lui saisissent les mains et tirant, la forcent à se lever.

Profitant du mouvement, le jeune beur lui lâche le sexe humide et glisse sur son siège, la retenant à l'instant de s'asseoir. Il pose ses mains sur les fesses rondes et fermes, et la repose doucement juste sur sa verge tendue.

Lorsque Mary sent la tête lisse au contact de ses lèvres intimes, elle me dit assez fort pour que tout le monde puisse entendre:

 

-Chéri, mon amour, il va me prendre.

-Je t'aime mon amour, n'ai pas honte du plaisir que tu as. Je suis avec toi.

 

Alors, le jeune et très membré la dépose sur son membre impressionnant, appuyant sur ses hanches pour qu'elle s'empale profondément et totalement.

La pénétration ne semble pas finir tellement le sexe est long, il prend tout son ventre.

Mary se penche, prend appui sur le dossier du rang devant elle, soulève ses fesses légèrement, les repose, recommence plus fort, sert les muscles de son sexe pour mieux sentir cette présence qui l'envahit. Elle impose un rythme de plus en plus endiablé à son partenaire.

Devant, l'homme qui a arraché le slip de Mary, a dégagé son sexe de son pantalon et l'on devine qu'il se masturbe vigoureusement. Il enjambe son fauteuil, vient se placer devant ma femme, et, tenant son sexe d'une main et posant l'autre derrière la tête de Mary, l'attire vers lui.

La tête de son membre vient buter contre sa bouche fermée.

 

  • Non, soupire Mary.

 

Mais il appuie jusqu'à ce que les lèvres puis la bouche cèdent. Le membre franchit cette barrière et vient glisser sur la langue. L'odeur est forte mais le goût agréable. La bouche se referme sur la hampe et suce, suce encore, suce plus fort. Les fauteuils grincent dans la salle. Les spectateurs du fond entourent notre groupe, des sexes sont sortis de leurs pantalons et chacun se masturbe ou masturbe son voisin.

 

Mon voisin, penché en avant, embouche mon sexe qu'il caresse depuis tout à l'heure et me fait une fellation qui me mène au bord de la jouissance et de l'éjaculation. Je suis sauvé par un autre spectateur qui vient se planter devant lui et lui impose son propre membre dans la bouche.

Me tournant vers ma femme, je l'embrasse de nouveau avec passion, tout en prenant possession de ses seins que j'adore adore et les palpe à pleines mains.

Mary a perdu le sens de ce qui se passe. Elle est prise de partout, elle se laisse aller à la recherche du plaisir, des sensations les plus fortes. Elle se sent souillée, offerte, sans résistance, objet du désir de toutes ces ombres aux mains et aux sexes biens réels.

Son vis-à-vis qui occupe sa bouche, accentue son mouvement, sa verge se fait encore plus présente, plus grosse, plus dense, plus vibrante. De sa gorge, un son rauque marque ses va et viens. La mâchoire serrée, il lui souffle :

 

-Que c'est bon, je n'en peux plus, je vais t'inonder.

 

Dans un ultime sursaut, plaquant la tête de Mary encore plus fort contre son ventre, il lui explose au fond de la gorge, en de longue saccade, son sperme jaillit, avalé au fur et à mesure, autant par désir que par nécessité pour ne pas étouffer.

Épuisé, il s'affale sur son siège, aussi je prends sa place face à ma femme.

Je l'oblige à se lever.

 

Elle le fait à contrecœur. Son amant, qui toujours la pilonne, surpris, la lâche et sort de son sexe.

Attrapant une jambe de Mary sous le genou, je la force à passer le pied par-dessus le siège où je m'appuie, puis la retenant sous les fesses, fait passer l'autre jambe. Elle est maintenant à califourchon contre moi et comprend ce que je veux faire. Elle passe un bras autour de mon cou pour se tenir droite et cherche de l'autre main mon membre, le trouve et le guide vers son intimité ou elle le fait pénétrer.

 

Elle est surprise de la différence de taille entre les deux sexes qui viennent de la prendre. Le mien, plus épais la possède plus que le plus fin mais plus long de son jeune amant.

Dans le mouvement, chacun peut voir ses belles fesses blanches et rondes se balancer de haut en bas.

Le jeune beurhe, qui est resté très tendu, ne peut résister. D'un doigt, il va chercher au bord des lèvres du sexe de ma femme un peu de cyprine et vient en imprégner l'œillet rose de son cul. Du bout du doigt, il force le passage après une rapide caresse. Enfin, il se lève, guide son membre vers le cul de Mary, le pose contre sa rosette, appuie doucement. Tous peuvent voir la tête ronde et lisse franchir la limite secrète. Ma femme se cambre sous l'attaque. D'un coup de rein ferme, les mains accrochées sur les tendres hanches, le jeune homme s'enfonce dans le fourreau étroit.

 

Mary crie, de douleur, puis après quelques instants de plaisir. Sa bouche est encore pleine du parfum du sperme. Ses seins balancent dans l'obscurité, palpés au passage par des mains inconnues, dans son ventre, je la pilonne longuement et maintenant son cul envahi et défoncé.

Tout est brouillé dans sa tête et dans son ventre, elle est toute occupée, prise, pistonnée, possédée. Ca coule le long de ses cuisses, entre ses seins, dans son cou, sur son front.

Elle est déchaînée, réclamant plus fort ses amants. Attendant le moment fatal et sublime ou ils vont exploser en elle.

Soudain, la lumière s'allume.

Personne n'a vu la fin du film, mais tout le monde va voir la fin du ballet torride.

Le fait d'être, en plus, offerte aux regards de tous, déchaîne Mary. Elle se secoue dans tous les sens, resserre ses fesses et son sexe, crie son plaisir à tous.

Des mains se tendent vers elle, attrapent un sein, son ventre, ses cuisses. Un doigt se plante dans sa bouche. Elle le tète avec volupté. Chacun en veut un morceau, un peu de peau douce, un baiser, goûter sa langue ou son sexe.

Quelques cris sourds dénoncent des verges qui, n'en pouvant plus, explosent sur des mains ou dans des bouches accueillantes.

 

Mary sent dans son ventre et dans son cul les deux sexes qui la possèdent, augmenter leur cadence, vouloir aller plus loin, l'étreinte de ses amants se resserre, elle manque de souffle.

La bouche sèche, les narines dilatées, le corps en eau, elle se lance dans un dernier sprint.

La tension monte encore d'un cran. Elle sent l'arrivée toute proche.

Dans un dernier râle, nos deux sexes qui la possèdent explosent en elle, ensemble nous jaillissons dans ses entrailles, apaisant le feu qui la brûlait.

Épuisée, toujours accrochée à moi, elle remet pied à terre sous les applaudissements de la salle.

Un léger sourire aux lèvres, elle se rajuste, découvrant mieux les regards d'envie de tous ces hommes qui nous entourent.

Se penchant, elle dépose un baiser sur la bouche du jeune beurhe qui a honoré son derrière.

Puis me prenant par la main, m'entraîne hors de la salle.

Le soleil fait mal aux yeux, mais elle se sent légère, heureuse et comblée.

 

-Viens vite, on rentre à la maison, me murmure-t-elle. J'ai encore très envie de toi

 

J'ai déjà eu l'occasion de parler de mon activité d'assureur dans une petite ville de Provence. Les évènements, que je vais vous raconter, sont liés à mon activité.

Un de mes amis et plus fidèle client vit à Paris. Il est marié et a un garçon de 18 ans.

Nous connaissons bien ce couple bien que nos rencontres soient relativement espacées, surtout ces dernières années. La distance ne facilite pas les choses.

Bref, cet ami m'appelle un jour, embarrassé, et m'explique :

 

  • Sébastien (son fils) va se trouver seul à la maison pendant les vacances, or il arrive à un âge ou il doit un peu sortir du cocon familial trop douillet à mon goût. Est-ce que tu pourrais me le prendre en stage au moins pour le mois de juillet, cela lui permettrait de voir un peu ce que c'est que travailler… (Je vous fais grâce du reste de son argumentation !)

  • ………….

Toujours est-il que deux semaines plus tard, débarque du TGV, un jeune homme que j'ai mis quelques instants à reconnaître. L'enfant que j'avais croisé quelques fois a grandi, mais n'est pas encore un homme.

Notre premier contact est sympathique mais réservé. Il me prend sûrement pour un « vieux c… ». Je veux le laisser venir et voir à quelle sorte de gamin j'ai à faire. Je suis plutôt méfiant.

Nos premiers jours d'apprentissage se sont plutôt bien passés. Seb s'est montré prévenant, gentil et plein d'attentions. Il faut dire que tout de suite le courant est passé avec Mary, ma femme. Elle le trouve attendrissant, surtout depuis qu'un soir, il lui apporta des fleurs pour la remercier de notre accueil. Sans doute un conseil de son père !

Au bureau, il s'est vite senti à l'aise. Je lui ai confié de vraies petites missions qu'il a rempli avec le sourire et une sincère bonne volonté.

Le soir, nous nous délassons en nous baignant dans la piscine. Nos jeux aquatiques, ont fini de l'intégrer à notre vie de famille.

 

Souvent, avec Mary, nous parlons de Seb, de son physique, entre adolescent et homme. On voit bien que sa musculature prend une forme prometteuse mais pas encore aboutie. Ses traits du visage perdent en rondeurs et commencent à s'affiner.

 

  • Ce sera un beau gosse dans quelques mois, dis-je à Mary

 

  • Il est déjà pas mal, tu crois qu'il va déjà avec les filles ?

 

  • Son père ne m'a rien dit à ce sujet, mais tu sais, c'est un moment difficile pour un garçon de cet âge. On fait le brave devant les copains et les copines, mais pour passer à l'acte, c'est une autre affaire.

 

  • Pourtant il y a bien un moment où il faut franchir le pas !

 

  • Nos anciens que l'on critique souvent étaient mieux organisés que nous. Soit c'était le père qui emmenait son fils au boxon (dans les maisons closes, si tu préfères) et la une professionnelle lui apprenait les réalités de la vie ou c'était la mère qui avait toujours une amie assez charitable et disponible pour s'occuper du gamin.

 

  • C'était spécial quand même !

 

  • Non, c'était naturel car enfin si on veut que les garçons arrivent au mariage avec de l'expérience et si on ne veut pas que les filles soient des « Marie-couche-toi-là », il faut bien que quelqu'un se sacrifie. Encore que, avec Seb, le terme de sacrifice me semble bien fort, car il est mignon et bien foutu.

 

  • C'est vrai, mais je ne me vois pas jouer les initiatrices.

 

  • Et pourtant, je suis certain qu'il ne dirait pas non, en s'y prenant avec « doigté » si j'ose dire. As-tu remarqué comment il te regarde. Surtout à la piscine, avec ton bikini blanc, celui qui te va si bien.

 

  • Ce que tu es bête, me répondit, songeuse quand même, Mary.

Depuis ce jour, Mary a regardé Seb d'un autre œil. Épiant ses coups d'œil en coin, parfois elle le surprend se retournant sur le ventre ou plongeant précipitamment dans l'eau pour cacher un gonflement suspect au niveau de son maillot de bain.

C'est vrai, pensait-elle songeuse, que si son corps est encore un peu juvénile, son sexe semble plein de promesses.

Les jours coulèrent ainsi, tranquilles mais avec dans l'air une petite tension, difficilement palpable, qui ne demandait qu'à s'exprimer.

Et puis il y eu ce fameux dimanche. Repas joyeux et détendu pris sur la terrasse, au soleil, avec en bruit de fond le chant des cigales. Seb découvre les joies simples de la vie de province, le rosé bien frais, un plongeon dans l'eau presque chaude de la piscine. Mary, assise sur le bord, se laissant admirer. Nonchalamment allongée sur sa serviette, elle prend le soleil. Sa peau déjà dorée. L'huile solaire la fait briller et accentue ses formes parfaites.

C'est vrai que malgré sa petite taille, 1,60 m sous la toise, mais grâce à sa fine taille, 50 kg sur la balance, elle est « ma » plus belle femme, sans parler de son 85 C qui en remontrerait à des bien plus jeunes par sa tenue. Enfin, elle est la belle femme de 35 ans, mais qui n'en rajoute pas pour autant. Elle sait rester discrète, voir timide en société.

Seb arrive difficilement à se concentrer sur la partie de ballon que je lui ai proposé.

Après une demi-heure de nage, le souffle court, il sort de l'eau. Mary lui demande de se changer et de ne pas garder son maillot mouillé sur lui. Sans prendre de précaution particulière, il enlève son slip et enfile son short qui traînait sur une chaise de jardin.

Le changement est rapide, mais Mary a eu le temps d'apercevoir le sexe du jeune homme et elle en est très troublée. Son regard dans ma direction me le confirme, ainsi qu'un sourire indéfinissable que surprit Seb.

 

  • Excusez-moi, lança-t-il gêné, en direction de ma femme.

 

  • Ce n'est rien, répondit Mary, tu n'es pas le premier homme que je vois nu.

 

Rougissant, il promit de faire attention la prochaine fois.

 

  • Quelqu'un veut-il boire ?

 

  • Volontiers quelque chose de frais, me répondirent-ils presque en choeur.

 

  • Un jus de fruit à ma façon avec de la vodka ? Je sais que Mary adore ce mélange de sucré et d'alcool.

 

Je revins bientôt avec un plateau où s'entrechoquaient une carafe emplie du délicieux mélange et de glaçons, et trois verres de grande taille.

En m'attendant, Seb s'est assis sur une brouette de jardin. Je conseille à Mary de prendre place à côté de lui. Je les trouve mignons ainsi.

 

  • Au fait, dis-je à Seb tout en lui versant à boire, tu ne nous as jamais dit si tu avais une copine, une petite amie ?

 

Il rougit, s'embrouille un peu, veut jouer à l'homme ! Les filles de son âge sont trop compliquées ou trop jeunes. Et puis à Paris, les parents, le bac, le sport etc…

 

  • Ce n'est pas facile, commente Mary, c'est vrai qu'en province, les jeunes ont plus d'occasions pour découvrir ces choses-là !

Je lève mon verre à la santé de Seb, que son séjour lui apporte toutes satisfactions.

Il me sourit en levant le sien. Mary me lançe un regard appuyé que je soutiens.

 

  • Comment t'y prendrais-tu si tu avais une vraie femme près de toi, comme Mary par exemple !

 

  • ?????

 

Seb me regarde, visiblement il ne comprend pas ma question. Ses yeux vont de Mary à moi et de moi à Mary, mais aucune réponse ne lui vient.

 

  • Tu ne comprends pas ? Il y a bien un jour où tu vas franchir le pas !

 

  • Aucune idée, je n'y ai jamais pensé.

 

  • Allons Seb, soit plus simple, je sais bien que tu y penses, et même souvent. J'ai eu ton âge et je sais ce que c'est. Quand tu regardes Mary, tu ne te dis jamais que tu aimerais la prendre dans tes bras ou la voir toute nue ?

 

Les mots lui manquent, et il saisit son verre pour éviter de me répondre.

Prêt de lui, Mary sourit de l'embarras du jeune homme.

De les voir assis l'un près de l'autre, me trouble soudain.

En une fraction de seconde, la situation m'échappe. Je vois Mary, en bikini, près de ce garçon en short et torse nu. Une pulsion irrésistible me submerge. Avec mon sourire le plus avenant je me penche, attrape le poignet de Seb et le forçant un peu, je lui fais poser sa main sur la jambe de Mary. Là, c'est la panique sur son visage. Il ferme le poing pour ne pas toucher la peau chaude et douce. Je fronce les sourcils et serre plus fort. Sa main résiste, puis ses doigts s'ouvrent enfin et acceptent le contact.

Mary, figée, ne bouge pas pendant quelques secondes. Ses yeux se plantent dans les miens en une question muette : Est-ce bien ce que tu veux ?

Je soutiens son regard et elle en déduit mon approbation.

Alors, c'est vers Seb qu'elle tourne la tête. Le pauvre se demande quoi faire. Dans sa poitrine, son cœur tape de grands coups sourds.

Avançant sa main, Mary la pose sur celle du jeune homme. Bien à plat, doucement, elle glisse ses doigts entre les doigts de la main paralysée par le trac.

Je lâche le poignet. Seb semble plus décidé à se laisser faire. Mary, lentement l'oblige à glisser sur sa peau chaude. Montant et descendant le long d'une cuisse puis de l'autre. Du genou à la hanche puis vers l'intérieur des cuisses, là où la peau est plus tendre. Resserrant les jambes, elle le garde prisonnier un moment. Petit à petit, les doigts de Seb prennent vie, tout en gardant la main de Mary dans les mailles de ses doigts, il commence doucement à caresser selon son propre désir, insistant pour remonter au plus haut, vers le tissu blanc du maillot et ce qui, pour lui, doit être encore un lieu de mystère.

Mary ne veut pas précipiter les choses. Pour faire diversion, elle lui passe son bras libre autour des épaules et l'attire contre elle. Seb se laisse aller. Sa tête vient se poser au creux du cou de ma femme.

La encore, que de douceur, le parfum fleuri de Mary, l'enivre. Il n'a qu'un mouvement infime à faire et peut poser ses lèvres dans ce cou si tendre. Mary penche la joue pour mieux sentir ce timide premier baiser, chaste mais troublant.

Notre jeune adolescent ne se pose plus de question. Il sent un sein de Mary pressé contre sa poitrine. Il tend sa main libre vers l'autre sein, entre en contact avec le tissu, sans hésiter il l'empaume, le presse, devinant la fermeté souple de ce qui se cache derrière. Maladroitement, il le malaxe, à faire mal à Mary qui lui souffle à l'oreille : doucement, fais doucement.

Il s'en veut de paraître si gauche, mais comment maîtriser autant d'émotions d'un coup.

Sa main se fait plus douce, le tissu malmené a un peu glissé. Baissant les yeux pour mieux voir l'objet de ses caresses, il devine l'aréole du sein. Du pouce, il accroche le bord du bonnet, tire doucement et laisse apparaître le bout rose dressé. La bouche sèche, il l'admire, joue avec quelques secondes avec son pouce, avant de se pencher et d'y poser ses lèvres.

Son premier réflexe est de téter, puis de lutiner avec la langue, il tourne autour du mamelon, sent le sein se soulever sous la respiration devenue haletante et comme une première victoire, il entend Mary qui laisse échapper un faible gémissement.

Que c'est formidable de donner du plaisir à une vraie femme.

 

Moi, je suis toujours en face, à 50 cm, la bouche sèche, la langue comme du carton, mon sexe qui me fait mal dans mon maillot de bain trop étroit. Mary tient toujours la main de Seb entre ses cuisses. Je me glisse près d'elle et délicatement tire sur le nœud qui, sur la hanche, retient entre eux les deux morceaux de son slip de bain. Le devant se met à bailler légèrement.

Reprenant l'initiative, Mary guide la main de Seb plus haut sur ses cuisses, dans le mouvement les deux mains unies repoussent le tissu et bientôt les doigts glissent sur la toison blonde et soyeuse. Dans la paume de la main de Seb, la sensation est douce. Puis Mary le guide plus bas, entre ses cuisses, contre ses lèvres trempées. En bougeant ses doigts, elle oblige Seb à suivre ses mouvements. Il ne sait pas trop ce qu'il fait, ses cours d'anatomie sont loin, mais il sent qu'il donne du plaisir. Il s'applique, se concentre sur ses doigts, qui glissent entre les lèvres chaudes. Il bouge doucement, rentre un, puis deux doigts, les ressort, replonge plus profondément, glisse dans ce puits humide, enfin découvre le clitoris. Quand il le frôle, Mary se raidit. Il replonge ses doigts, les fait tourner, plus loin, masturbe ma femme qui se tend d'un coup comme un arc, reins cambrés, yeux révulsés, narines dilatées, elle respire fort en poussant de petits soupirs. Seb s'applique comme sur un violon ou à force de sensibilité des doigts, on fini par tirer un son magique. Son violon, c'est Mary, et son sexe, ses cordes qu'il s'applique à faire vibrer.

À tâtons, Mary tend sa main libre vers Seb, trouve sa jambe, remonte, glisse sous le short. Premier contact avec le membre chaud, elle l'évalue d'abord, puis refermant ses doigts dessus, attrape le sexe juvénile, le dégage. Une goutte perle sur le gland. Avec le pouce, Mary étale le liquide en tournoyant sur la tête du sexe, puis doucement mais fermement elle le branle, lentement, bien à fond, en tournant un peu autour de la hampe.

Seb n'en peut plus. Que c'est bon. Il ne sait pas ce qui était le meilleur, pilonner avec ses doigts le sexe de Mary, lui sucer le sein, l'entendre gémir et se trémousser ou cette main qui tient son membre prisonnier et que chaque mouvement manque de le faire défaillir. Son sexe gorgé de sang lui fait délicieusement mal. Du bassin, il accompagne les mouvements de ma femme.

De loin, il sentit venir le désir, comme une vague de fond, incontrôlable, irrésistible.

Il lance un regard désespéré à Mary, pousse une légère plainte entre ses dents serrées et explose sur les doigts de ma femme, en de longs jets épais.

 

  • Pardon, lui souffle-t-il tout penaud. Pardon

 

  • Tu es pardonné, lui répondit Mary, tu m'as donné beaucoup de plaisir. C'était très bon.

 

Avec tendresse, elle lui dépose un baiser chaste sur les lèvres, puis, se ressaisissant,

 

  • Va prendre une douche maintenant, ça te fera du bien.

 

Seb parti sous la douche, Mary vint contre moi, et comme une chatte émoustillée me souffla :

 

  • Ça t'a plu ?

 

  • Tu as été merveilleuse, mon amour. Tu m'as excité au plus haut point.

 

  • Tu viens dans la chambre ?

 

  • J'en ai une folle envie, mais ce ne serait pas raisonnable. Je préfère que tu restes dans cet état d'excitation.

 

  • Tu es méchant avec moi, me lança-t-elle, l'œil sombre. J'ai très envie.

 

  • Tu ne préfères pas que ce soit Seb qui te finisse ?

 

  • Tu es un sadique.

 

  • Je sais, mais je t'aime comme un fou et j'ai l'impression de partager ton plaisir encore plus intimement comme ça. C'est ce qui se passe dans ta tête que je veux vivre avec toi, dans ta tête et dans ton corps.

 

Elle hausse les épaules et part s'occuper du repas du soir dans la cuisine.

Quand Seb revient de la douche, son regard est différent. Une sorte de fierté se lit sur son visage. L'ombre d'un sourire éclaire ses traits.

Le repas est détendu. On parle de tout et de rien. On voit bien que Seb ne pense qu'à ce qui s'est passé au bord de la piscine et ne souhaite que recommencer.

Nous avons regardé la télé quelque temps puis j'ai fait signe à Seb d'aller se coucher, soulignant cette invitation d'un clin d'œil complice.

Il est monté depuis 5 minutes. Mary est revenue se lover dans mes bras, cherchant à me faire craquer. Mon sexe me fait mal, tellement je bande sans interruption depuis cet après-midi.

 

  • Viens dans la chambre !

 

Aussitôt arrivée, je lui demande de se changer.

 

  • Enlève ton maillot de bain !

 

  • !!!

 

  • Enfiles un mini-slip,

 

  • !!!

 

  • Non pas de soutien gorge, ne garde rien sous ton chemisier,

 

  • !!!

 

  • N'attache qu'un seul bouton, comme ça tu es superbe.

 

Mary, obéissante, se tient tout près de moi, attendant que j'entame une soirée de folie, mais l'attrapant par les épaules, je lui souffle à l'oreille : Et si tu allais dire bonsoir à Seb ?

Son regard manifeste d'abord de la déception, puis de l'interrogation, enfin elle me gratifie d'un sourire complice.

Je l'accompagne jusqu'à la porte de la chambre. Sans même frapper, doucement je tourne la poignée et pousse Mary vers l'intérieur.

Vu la chaleur de juillet, Seb est couché en caleçon, les draps rabattus. Il ne semble pas surpris de notre intrusion. Je pense même qu'il l'attend, la souhaite. Il doit en rêver car il me semble deviner une bosse suspecte vers le bas de son ventre.

Mary s'assoit sur le bord du lit et se penche pour lui dire bonsoir. De la voir si près, en slip, son chemisier ne dissimulant même pas sa culotte, Seb sent une bouffée de chaleur au creux du ventre. Il avance la main droite et la pose sur la jambe fraîche. Mary se penche un peu plus pour lui faire la bise. L'échancrure baille et révèle sa magnifique poitrine, ronde et ferme. Il voit même la pointe rose dont le téton érigé indique le trouble de ma femme.

Deux pas derrière Mary, je regarde, le ventre noué, l'évolution de la situation.

Seb tend la main gauche vers le corsage de Mary, écarte le tissu, du bout des doigts il saisit la pointe du sein, le presse doucement. Ma femme ferme les yeux quelques instants, savourant la caresse. Son sexe gonfle, les lèvres fiévreuses, une forte odeur de cyprine monte dans la pièce. Elle se penche encore plus et pose ses lèvres sur celles de Seb. Sa langue force le passage et vient en contact avec la langue de Seb.

Attrapant Mary à l'épaule, il la fait basculer sur le lit près de lui. S'appuyant sur un bras, il la surplombe. Dans le mouvement, le corsage s'est complètement ouvert. Ses seins offerts, il les empaume, délicatement (il se rappelle le conseil cet après-midi), les embrasse, les suce, cherchant, quand il reprend son souffle, dans les yeux de Mary, les signes du plaisir.

Ses mains courent bientôt sur son ventre plat et soyeux. Elles montent aux seins et fébriles redescendent jusqu'au slip, glissant d'abord timidement le bout des doigts sous l'élastique, puis au voyage suivant glissant toute la main. Il fouille d'abord les poils bouclés du pubis, puis avança un peu plus loin à la rencontre du sexe de ma femme qui s'offre à lui.

Le linge serré, gêne sa progression aussi je m'approche et saisissant le slip, je le fais glisser le long des jambes de Mary et le jette derrière moi.

Le front de ma femme perle de sueur. D'un mouvement preste, elle se redresse, plaquant Seb sur le dos. Se positionnant sur lui à l'envers, elle lui présente, à portée de langue, son sexe gonflé.

Il n'a jamais vu l'objet de ses fantasmes d'adolescent de si près. Il relève la tête et c'est d'abord son nez qu'il glisse entre les lèvres trempées, s'enivrant de ce parfum inconnu mais qu'il a tout de suite envie de goûter. Basculant la tête en arrière, il plante sa langue dans le sexe de Mary, léchant le plus profondément possible, buvant à la source ce divin nectar qui coule comme d'une source enchantée. Quand sa langue, dans sa furieuse quête de plaisir frôle le clitoris, Mary sursaute en poussant un petit cri. Il sait tout de suite que de maîtriser cette excroissance fera de lui, aux yeux de ma femme, un amant. Passant les bras autour du bassin de sa cavalière, il saisit ses fesses rondes et la plaque plus fort contre sa bouche. Sa langue danse une terrible sarabande sur le clitoris, tirant des gémissements et des cris de plaisir.

Je reviens près du lit et avisant le caleçon du jeune homme, je le fais glisser et rejoindre le slip de ma femme. Il en surgit le sexe prometteur, déjà apprécié cet après-midi, redressé vers le visage de Mary. Elle tire d'abord la langue et la promène sur le gland rose. Elle le suce délicatement comme d'une glace parfumée, puis n'a qu'à ouvrir la bouche pour lui faire franchir ses lèvres délicates.

Alors elle le tête comme un enfant qui suce son pouce. Il glisse sur sa langue toujours plus profondément. Mary saisie ses bourses et les malaxe avec vigueur. Elle le pompe savamment, cherchant à faire jaillir son foutre dans sa gorge. Mais Seb se maîtrise bien mieux que tout à l'heure.

Relâchant un instant le sexe de Seb pour reprendre son souffle, Mary, se tournant vers moi me murmure : J'ai envie de lui, qu'il me prenne, je veux le sentir dans mon ventre, dans mon sexe.

Je lui fais signe de la tête que je suis d'accord, et lui tend la main pour l'aider à se redresser.

À son tour, elle attrape la main de Seb pour le relever, s'allonge sur le dos et l'attire sur lui.

 

Ils sont magnifiques, tous deux, nus, face à face, corps à corps. Le sexe de Seb droit dans la direction du sexe de Mary. Glissant sa main entre eux, elle saisit le membre raide aux veines gonflées, et doucement le guide vers son sexe. Elle pose délicatement le gland entre ses lèvres, pour savourer ce premier contact, appréciant sa présence, la, raide, prêt à entrer en elle, prêt à envahir son ventre, prêt à la posséder.

Posant ses mains sur les hanches de Seb, elle l'attire en elle. Il se laisse faire, docile, concentré sur son membre, glissant dans ce fourreau de chaire chaude et trempée.

Sous ses yeux, le corps délicat et offert de Mary, son regard bleu planté dans ses yeux, les cheveux en bataille, collés par la sueur sur son front, ses seins se balancent doucement, fragiles et tendres.

 

  • Une vraie femme, se surprend-il à penser, je fais l'amour à une vraie femme, je la baise, je suis en elle. Lui donner du plaisir, il faut que je lui donne un maximum de plaisir.

 

Écartant mieux les jambes, Mary les passe autour de la taille de Seb, pour que son sexe la pénètre encore plus loin. Elle le serre contre elle.

 

  • C'est bon tu sais, viens plus loin en moi, la, doucement, donnes moi du plaisir, fais-moi jouir, plus fort, c'est bon, j'aime te sentir dans mon ventre, tu sens comme c'est bon. Mon mari nous regarde, il aime me voir prendre du plaisir, il m'aime comme nul autre, il aime savoir ton sexe qui me fouille et qui va éclater au fond de moi.

 

  • C'est trop, je ne peux plus me retenir, excuses moi, c'est trop fort.

 

Les mâchoires serrées, Seb se redresse sur les mains et à grands coups de reins explose en de longues saccades au fond du ventre de ma femme. Elle le serre contre elle, retrouve son souffle, le garde au fond d'elle encore quelques longs moments. Qu'ils sont beaux et émouvants.

 

Après plusieurs minutes de récupération, Seb se relève, s'agenouille au pied du lit, et couvre de baisers légers comme des papillons, le corps chaud de Mary qui gis là, nue et offerte. Il glisse les lèvres de la bouche aux seins et du ventre à l'intérieur des cuisses. Mary se laisse aller, les échos de la fête plein la tête, elle se surprend à ressentir l'excitation envahir de nouveau son ventre. Avançant la main vers le ventre de Seb, elle saisit son sexe, même pas surprise de sa vigueur retrouvée.

 

Décidément, pense-t-elle, il est inépuisable, c'est vrai qu'il est tout neuf, sourit-elle en elle-même.

Sans le lâcher, elle le fait s'asseoir, se plante à ses genoux, lui écarte les jambes et embouche son membre. Elle le pompe gaillardement, presque violemment, le faisant butter au fond de sa gorge, bien décidée à lui faire rendre dans sa bouche ce qui lui reste de semence. Ses mains s'activent de plus belle, triturant ses testicules, allant jusqu'à glisser un doigt inquisiteur vers l'œillet de son petit cul. Surpris, Seb serre les fesses sur le doigt de Mary. Elle le glisse dans son propre sexe pour le mouiller, ce qui fait monter son excitation encore plus haut, puis le replante dans le derrière de son jeune amant.

Il ne se maîtrise plus alors, saisit Mary par les cheveux et pilonne à grands coups de reins son membre dans la bouche gourmande. C'est à celui qui prendra l'autre. Mais à ce jeu, c'est Mary qui sort vainqueur quand sa gorge est submergée par le foutre de Seb. Elle avale jusqu'à la dernière goûte, suce encore pour ne rien gâcher jusqu'à ce que le sexe de Seb baisse la tête.

 

  • Il est temps de dormir, dit-elle enfin, en recouchant Seb et en lui posant un baiser chaste sur le front.

 

Nous avons enfin regagné notre chambre, mais c'est tard dans la nuit que nous avons enfin réussis à nous endormir. Il fallait bien que je montre à Mary comme j'avais apprécié cette journée d'été.

 

La Provence est pays de soleil. Personne n'en disconviendra.

S'il a été choisi par de nombreux peintres c'est bien pour la luminosité de son ciel, qui apporte une richesse de couleurs incomparable.

Mais lorsqu'il pleut, alors il vaut mieux se mettre à l'abri, car les vannes du ciel s'ouvrent en grand et l'eau balaye tout sur son passage.

Or, un de ces jours ou le ciel est en colère, Mary n'en finissait plus de sa journée.

Depuis le matin, les averses succédaient aux orages, le vent soufflait dans les arbres, les faisant plier sous ses coups de boutoir. Il faisait presque nuit en plein milieu de l'après-midi.

Alors que cette journée d'enfer approchait de la fin, le téléphone portable sonna dans son sac. D'une main tâtonnante, elle cherche l'appareil. C'est le cabinet.

 

  • Allo, oui, un soin chez qui ?

 

 

  • Oh zut, c'est pour ce soir ?

 

 

  • Avec le temps qu'il fait, c'est en pleine campagne !

 

Mary n'aime pas aller le soir en pleine campagne pour faire les soins. Elle a toujours une peur incontrôlée, comme les enfants qui craignent le noir. De plus là, c'est vraiment au bout du monde dans une ferme ou même de plein jour il n'est pas rassurant de venir se perdre.

Elle ira en fin de journée. Elle repousse la perspective de ces chemins boueux et caillouteux, de ces ornières où l'on risque de rester bloqué.

Les soins qu'elle fait en attendant la trouvent maussade mais elle finit par les faire tant bien que mal. Vers 21h, enfin elle se dirige vers l'extérieur de la ville. La pluie n'a pas cessé, le vent non plus.

Les essuies glace, peinent pour balayer l'eau mêlée à la boue sur le pare brise.

Après une éternité, elle finit par apercevoir au loin une faible lueur.

Bientôt un dernier virage, l'entrée de la grande cour.

Sous les phares de la voiture, elle ne distingue pas ou s'arrêter pour ne pas marcher dans la boue.

Tout brille sous la pluie, comme si le devant de la maison était inondé.

À tout hasard, elle arrête le moteur à une vingtaine de mètres d'une fenêtre où l'on devine une pale lumière.

Mary, reste quelques instants au volant. Elle hésite à se lancer sous la pluie. Enfin, prenant son élan, ouvre la portière, essaie d'ouvrir son parapluie, se lance et trébuche de tout son long dans une flaque d'eau plus profonde que prévue.

Elle rage de sa maladresse, se redresse à genoux, repart comme pour un sprint.

Douleur fulgurante dans la cheville, et de nouveau plongeon dans l'eau noire.

Les cheveux collés dans la figure, les yeux pleins de larmes, les vêtements dégoulinants, Mary sent ses forces l'abandonner.

Quelques instants, elle reste là, sous la pluie, reprend ses forces, son calme. Elle essaie d'analyser la situation.

 

  • Sa cheville, sans doute une entorse – Sa tenue, trempée de la tête aux pieds – La porte à atteindre coûte que coûte, là à quelques mètres.

 

Lentement elle se relève, puis utilisant le parapluie comme une canne, et sautillant à cloches pieds, les dents serrées elle s'approche de la porte. À 4 mètres du but, rechute. Un dernier effort pour se relever et atteindre la sonnette qu'elle devine dans la peine ombre. Elle s'y accroche comme un naufragé à sa bouée et sonne, sonne, sonne.

Au bout d'un long moment de silence, quelque chose semble bouger loin dans la maison.

Un bruit dans la serrure puis la lourde porte qui s'entre baille. Un œil apparaît puis le visage d'un homme mal rasé, 45/50 ans, sans expression et qui la regarde avec étonnement.

La porte fini enfin par s'ouvrir complètement.

L'homme dévisage Mary de la tête aux pieds, lentement, se demandant si c'est bien la l'infirmière qu'il attend. C'est plutôt elle qui a besoin de soins.

Pas besoin de parler. Il la saisit sous les bras et la porte jusque dans la grande salle de cette ferme ou dans la cheminée brûle un grand feu qui réchauffe les quelques mètres autour de l'âtre et éclaire faiblement cette pièce.

Mary se trouve un peu stupide, la debout devant cet homme qui ne lui à encore rien dit et dont le visage est impassible.

Elle se sent sale et dégouline de partout. Elle n'ose pas bouger, comme figée sur place.

Sans rien dire l'homme s'absente quelques secondes et revient avec une sortie-de-bain étonnamment blanche et épaisse. Il la pose sur le bras d'un fauteuil et toujours dans le plus grand silence juste meublé par le crépitement de la cheminée, s'approche de Mary et d'un signe lui indique de quitter sa veste, son chemisier et sa jupe.

Pendant qu'elle s'exécute, l'homme a tourné les talons et disparaît à nouveau dans l'ombre.

Comme un automate, Mary, sur une jambe, se retrouve en petite culotte et soutien gorge puis rapidement avant le retour de son hôte, enfile la sortie-de-bain.

Le feu de cheminée la réchauffe un peu.

Sortant de l'ombre comme de nulle part, l'homme lui apporte un verre rempli d'un liquide ambré et fumant. Il le tend à la jeune femme, marmonnant entre ses dents : un « Buvez » qui n'appelle pas de réponse.

Le liquide brûlant, une sorte de tisane sent les herbes, le miel et l'alcool.

Doucement Mary l'avale, ne cherchant même pas à deviner la composition du breuvage.

C'est chaud, elle a besoin de chaleur.

Lorsqu'elle a terminé son verre, sa tête tourne un peu, elle se sent un peu saoule, le sol devient instable.

L'homme la prenant par les épaules la pousse doucement vers le fauteuil, la retenant pour amortir le contact.

Mary se laisse aller, le siège n'est pas de la première jeunesse, il est affaissé et le cuir est rugueux et sec. Mais peu lui importe, enfin elle ne doit plus tenir l'équilibre sur une jambe, et sa tête qui tourne encore. Elle est dans une position assez grotesque, mais peu lui importe. Dans un demi nuage, elle aperçoit l'homme s'accroupir à ses pieds, et l'entend marmonner « cheville ».

De ses grosses mains calleuses, il attrape le pied douloureux de Mary et, avec des gestes étonnamment doux pour un tel homme, il palpe le pied, cherchant d'où vient la douleur, il inspecte la cheville, remonte vers le mollet, tire délicatement sur le talon.

Mary, curieusement n'a pas mal. Même elle se sent bien, le feu de la cheminée, le douillet de la sortie-de-bain, l'effet de la tisane si particulière, son esprit flotte.

Mais déjà l'homme entre ses dents murmure « les bas» . Mary ne réalise pas tout de suite ce qu'il veut dire. Peut importe, les mains remontent le long de la jambe, franchissent le genoux, arrivent à la limite du tissu de nylon. La jeune femme sursaute au contact de ses doigts sur la peau tendre de ses cuisses, mais non, ce n'est pas ce qu'elle croit. Il accroche le haut de la fine lingerie et délicatement, la fait rouler, franchissant le genoux puis le mollet, enfin le talon et le déroulant le pose délicatement sur l'accoudoir du fauteuil.

Ainsi il est plus à l'aise pour reprendre le sondage de cette cheville qui la faisait affreusement souffrir, il y a encore peu.

Longuement, il palpe le talon, tire délicatement sur chaque orteil, fait pivoter le pied de droite à gauche. Mary se surprend à se sentir bien. Elle aime que l'on s'occupe d'elle avec autant de délicatesse. Ces doigts qui s'enfoncent dans ses muscles la soulagent. Elle garde les yeux fermés depuis un long moment. Elle se laisse porter.

Bientôt les mains se posent sur l'autre jambe, sans doute pour comparer les musculatures. Elles glissent doucement et remontent vers le mollet puis le genou, la cuisse et la limite du bas. Sans doute va-t-il lui faire suivre le même chemin vers l'accoudoir du fauteuil.

Mary suit en pensée le parcours des doigts, le contact avec la peau douce et chaude de sa cuisse. Une sourde chaleur envahit son ventre, comme une excitation qui s'installe insidieusement. D'un léger mouvement, elle entrouvre les paupières, l'homme est à ses pieds, le regard droit devant lui, en direction de ses jambes, de ses cuisses, de son slip, son petit slip blanc comme l'aime son mari.

Les mots trottent dans sa tête, les mains de l'homme sur ses cuisses, son regard sur son slip et donc il peut deviner son sexe, cette drôle de sensation dans son ventre. Peut-être devrait-elle bouger, mais elle se sent trop bien, elle a envie de se laisser faire. Que peut-il lui arriver.

Elle fixe son attention sur les doigts qui n'ont pas quitté la peau douce au-dessus de son bas. Imperceptiblement ils bougent, caressent, palpent, semblent remonter légèrement, encore un peu.

Maintenant, il pose chacune de ses mains sur chaque cuisse, et entreprend un massage parallèle. Mais est-ce un massage ou une caresse, peu importe c'est bon. Ses deux cuisses sont prisonnières des mains de l'homme qui montent et descendent encore qu'il semble bien à Mary qu'elles n'ont jamais été aussi haut, aussi près de son slip.

Soudain il lui semble sentir un contact, la, juste entre ses jambes, contre son sexe. Le geste se répète,

Entre ses cils, elle devine l'homme qui maintenant la regarde, pour deviner sa réaction. Elle ne veut pas bouger, elle veut se laisser faire. Les mains de l'homme sont au plus haut, elles ne bougent plus sauf les pouces qui imperceptiblement touchent le fin tissu de dentelle, ils glissent sous l'élastique, et dans un mouvement de rapprochement se rejoignent juste sur le sexe de la jeune femme.

Alors les deux doigts réunis se mettent à bouger lentement, petit à petit, tout en tournant sur eux-mêmes ils augmentent la pression, écartant les lèvres du sexe de Mary, pénétrant à peine en elle, attendant l'effet de la caresse.

Sous cette pression Mary se cambre, laissant échapper un long soupire malgré elle.

Quelque part dans la brume de sa tête, il lui semble entendre un craquement au fond de la pièce, comme si elle n'était pas seule avec l'homme. Son fils peut-être, c'est vrai qu'il vit avec son fils.

Le bruit puis la présence se confirment et s'approchent.

Elle devine quelqu'un juste derrière elle. Une grande silhouette silencieuse qui domine et jauge la situation. Mais que ces doigts qui fouillent maintenant son ventre lui donnent du plaisir. Que peut-elle faire si ce n'est s'offrir.

Deux mains se posent sur ses épaules, glissent dans le dos et lui massent les muscles tendus à la base du cou. Le mouvement échancre la sortie-de-bain, découvrant son soutien gorge pigeonnant.

Vue de dessus, la poitrine est ronde et pleine, la peau de satin est gonflée par la respiration saccadée de la jeune femme. La dentelle semble avoir du mal à la garder prisonnière. Alors les deux mains du fils descendent le long du cou, font le tour des seins dans leur cage délicate, les empaument, glissent deux doigts entre la peau et le tissu et font jaillir les pointes roses, dressées et tendues.

Entre ses jambes, son sexe inonde les doigts du père qui maintenant pénètrent franchement dans ce sexe lubrifié. Pendant que les pouces possèdent la jeune femme, les paumes de la main ont pris possession de ses fesses. Mary aime cela, guettant les doigts qui s'aventurent vers son entrée secrète.

Elle coule tellement que ça ruisselle jusqu'à son derrière, facilitant la pénétration impudique.

La soulevant légèrement, l'homme écartant le tissu tire le slip vers le bas et le faisant glisser le long des jambes l'envoi rejoindre les bas.

Mary se sent nue, le ventre nu, le sexe nu et offert aux regards des deux hommes.

Le père se glisse alors sous ses jambes qu'il a relevées, et plonge la tête vers le ventre accueillant. Il esquisse un baisé sur la peau de satin, puis descend et effleure la toison soyeuse, enfin pose sa bouche en feu sur les lèvres trempées et parfumées de la jeune femme.

Son nez appuie sur le clitoris raidi pendant que sa langue goûte les milles parfums qui embaument ce sexe, l'enfonçant au plus profond entre ses lèvres.

Dans cette position, à moitié soulevée, il est facile à l'homme de repartir à la recherche du petit trou serré qui se cache entre les fesses rondes et fermes de Mary. Avec beaucoup de douceur, il place son majeur à l'entrée de cette grotte mystérieuse, il prépare les muscles par petites touches, l'humidifie avec le jus de son sexe, enfin se mettant bien en face de l'entrée, il repose la jeune femme qui par son propre poids vient s'empaler sur le doigt raide.

Pendant ce temps le fils est venu à bout du soutien gorge, il a complètement libéré la belle poitrine qu'il malaxe, faisant saillir les tétons. Venant sur le côté du fauteuil, il s'agenouille, se penche pour saisir la pointe la plus proche entre ses lèvres. Il tête avec gourmandise le mamelon, le pince, le mord mais avec douceur. Puis le reprenant dans ses mains, il penche la tête vers le visage de la jeune femme.

Dans la peine ombre, elle n'a pas le temps de le dévisager que déjà la bouche du fils se pose sur la sienne. Sans patience, sa langue force le passage, le goût est fort, le geste impose cette présence.

Mais déjà le fils se retire, ce n'est pas fini se surprend à penser Mary.

La main du fils se pose sur sa tête, la forçant à se tourner vers lui, mais avant de réaliser ce qui arrive, la tête du sexe du fils est sur ses lèvres et comme pour le baiser de tout à l'heure, il force la bouche de Mary à s'ouvrir, la tête soyeuse prend toute sa bouche, l'envahit, glisse sur sa langue.

Sur la surprise, elle attrape ce sexe, trop gros pour sa petite bouche, mais s'appliquant elle ouvre grand sa bouche, à petits coups de langue, lèche le gland congestionné, l'embouche et se met à le téter soigneusement, longuement, le faisant pénétrer de plus en plus loin.

À ses pieds, le père a lâché son sexe aussi ouvre -t-elle les yeux. L'homme est debout, il défait son pantalon et son slip, faisant apparaître un sexe volumineux, épais, raide avec de grosses veines qui lui donne du relief. De nouveau il s'agenouille devant elle, entre ses jambes qu'il attrape sous les cuisses pour les relever puis présente son membre tendu à l'entrée du sexe de Mary.

L'espace d'un instant, La jeune femme relâche le membre du fils, regarde en face le père, attrape son sexe, le positionne juste entre ses lèvres, puis passant ses mains autour de sa taille, l'attire contre elle, dans elle. Il la laisse faire, prenant tout son temps pour la pénétrer. Il savoure le spectacle de cette jeune femme offerte, les narines pincées, les seins gonflés de plaisir, le ventre tendu vers son ventre, le regard brillant, son front perlant de sueur, ses joues roses d'émotion et de chaleur.

L'homme glisse ses mains sous les fesses de Mary pour la pénétrer au plus profond de son sexe. Il la soulève à moitié, elle passe ses mains autour de son cou et colle ses seins au buste large de son amant.

Le mot vient de claquer dans sa tête. Elle se donne à cet inconnu, qui du coup devient son amant. Elle est presque fière d'avoir un amant elle si sage et si réservée.

Pendant ce temps le fils se glisse dans le fauteuil, derrière Mary, puis passant les bras autour d'elle, il empaume ses seins coulants de sueur et l'attire vers lui. Le couple légèrement déséquilibré bascule en arrière. Attrapant la jeune femme sous les fesses, il la retient et la guide de façon à ce quelle vienne poser son trou tendrement préparé par le père sur son membre tendu. Détend-toi souffle t-il à l'oreille de Mary, et s'accrochant à nouveau à ses seins, d'un coup de rein sec il pénètre le joli cul étroit, sentant à travers la fine cloison le sexe de son père qui l'occupe complètement. Les mâchoires serrées, Mary ne peut retenir un cri. Elle est complètement prise, devant et derrière, elle est désirée, violée, possédée, le souffle des deux hommes sur son visage et dans son dos. Elle ondule des hanches, menant le rythme à sa guise, tantôt lentement, profondément puis soudain accélère dans une chevauchée hallucinante, les seins ballottent au gré de son plaisir. Tous trois sont en sueur, les corps glissent les uns contre les autres. Les hommes maîtrisent leur membre pour prolonger ce bal à trois.

Mary sent dans ses entrailles les moindres variations de tension des membres qui la possèdent.

Elle s'accroche encore plus fort, augmente encore le rythme, force ses mouvements du bassin projetant tour à tour son ventre et ses fesses contre le ventre du père et du fils. Elle les veut, ils sont en elle, ils la possèdent, elle les possède, sa tension monte au paroxysme, elle va éclater, ils vont éclater en elle, dans son ventre, dans son cul. Les trois amants soudain se crispent, se tendent comme répondant à un signal inaudible et pourtant si bruyant, bandent leurs muscles à la limite de la crampe et enfin les deux hommes explosent dans un ensemble parfait, jaillissant de leur semence brûlant dans le corps si délicat et si fragile qui se laisse aller dans leurs bras.

Complètement épuisés, les trois amants se laissent tomber au sol, toujours imbriqués les uns dans les autres. Bien que moins raides, les membres des deux hommes restent honorables et occupent toujours le ventre de Mary. Leur présence est bonne, elle aime les sentir encore. Le père est sur le dos, Mary sur lui et enfin le fils qui essaie de se faire léger. Il ne peut s'empêcher de caresser le dos de la jeune femme, son père passe doucement ses mains sur les fesses rebondies tout en regardant les seins écrasés sur sa poitrine. Alors Mary sent de nouveau en elle les deux sexes se gonfler, retrouver de la vigueur, bouger d'abord légèrement, puis avec un peu plus d'insistance, le père la tenant par la taille l'écrase sur son sexe comme s'il voulait la perforer. Le sexe du fils a aussi repris du service et de nouveau la voilà prisonnière consentante, volontaire, demandeuse, quémandeuse.

Prenez-moi encore leur souffle-t-elle, plus fort, plus loin, possédez-moi, prenez-moi tout entière, abusez de mon corps, je suis à vous, je me donne.

Les mots prononcés leur font l'effet d'un coup de sang, ils ne peuvent maîtriser plus longtemps la situation et éjaculent une deuxième fois dans de grands cris, les yeux exorbités, les traits défaits, épuisés, vidés, morts.

 

Un quart d'heure plus tard la jeune femme reprend la route pour chez elle. Son mari, inquiet, l'attend. Devant ses traits tirés, il lui demanda la cause de son retard.

Mary sourit, et lui promet de lui raconter ce qui lui est arrivé.

La nuit fut très longue, son mari voulant tout savoir, chaque détail, chaque sensation, chaque émotion.

Il lui fit l'amour plusieurs fois, se faisant expliquer entre deux tel détail mal compris.

 

 

 

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